mardi 31 mai 2011

Je suis pas vraiment hype, comme fille

Par exemple, je suis jamais au courant de rien. Là, je sais qu'il y a eu un mariage en Angleterre, mais je sais pas si c'est le petit con qui s'était déguisé en nazi ou le moche qui s'est marié. Quoique, d'après mes informateurs, ils sont tous les deux moches. En plus ça me fait ni chaud ni froid parce que j'ai jamais rêvé d'épouser un prince (et là ils sont même pas charmants). D'après les contes de fée, si t'es pas une pauvre pécore les pieds dans la glaise en haillon à bouffer des pommes empoisonnées, tu peux toujours te brosser pour pécho le prince charmant, qui lui même doit se battre avec des dragons, une belle doche pas engageante, affronter un groupe de nains enragés (déjà, ils ont une gonzesse pour sept, les pauvres, et y a un con sur son cheval blanc qui vient la leur prendre. Perso, je me serais pas laisssée faire comme ça) et je sais pas quelles autres saloperies encore. Bref: prince charmant égale nid à emmerdes.
Nan, moi, je me contente modestement d'être traitée comme une princesse. Héhéhé.
En revanche, je savais depuis le début que Ricky Martin était gay. Quand je pense que personne voulait me croire au collège et que les filles outrées qui d'après un test Jeune et Jolie avaient 86% de chance que ça marche entre elles et Ricky avaient cessé de m'adresser la parole en représailles (merci!), ça me fait doucement rigoler.
Mais c'est parce que j'ai un radar à gay intégré. Et que je suis pas très straight, comme fille, même si Ourson est un garçon. Sinon, niveau potin mondain je suis une quiche.
Mais pour me tenir au courant, j'avais acheté un Cosmo l'année dernière avant d'aller chez ma grand mère. Pour être raccord avec l'ambiance de là bas j'aurais dû m'acheter Gros Plouc Mag, mais, désillusion, ça n'existe pas. Et dans Cosmo, y avait une fille qui essayait de faire des articles très drôles, notamment sur comment signaler qu'on est disponible, et elle arrêtait pas de faire référence au physique de Jake Gyllenhaal.
Sauf que moi, je savais pas qui c'était.
Alors, j'ai vérifié sur Wikipédia.
Eh ben je le connaissais vraiment pas ce mec, mais maintenant je sais qu'il est le frère de Maggie Gyllenhaal, qui était vraiment géniale dans... euh... un film que je n'ai pas vu et dont je ne vous ai jamais parlé.
Et autant Maggie elle était bien mignonne quand elle était jeune (j'ai pas cherché de photo récente parce que je n'ai pas que ça à foutre, du coup je sais pas si ça a duré), autant son frère il est moche.
Après je sais plus comment j'ai vu plein de références à Daniel Craig mais je savais pas non plus qui c'était.
Eh ben il est moche aussi.

Mais une fois, ça devait être en 2006, j'ai dit devant témoin (et en toute honnêteté) "mais c'est qui George Clooney?"
Je croyais que c'était un clown.
Et en fait non.

Les astuces bio de Jeno

Aujourd'hui, en peu de mots, comment être tétra bonne à peu de frais, sans filer son fric à la méchante industrie cosméto- pharmaceutique qui nous a fourgué du paraben jusqu'à plus soif pendant des années, ainsi que des produits hors de prix que même mon gamin de six ans il fait mieux.
Je déconne. D'autant qu'avant que tout le monde n'ait plus que ça à la bouche, personne ne savait exactement ce que c'était que le paraben. Et même aujourd'hui, pour pas mal de gens avec qui j'ai pu en parler, à par que c'est un truc trop pas bon dans les crèmes de jour de nuit astringentes anti rides anti rougeur, on ne sait pas encore trop ce que c'est. Moi, je suis allée voir sur wiki, c'est dire l'étendue de ma science. Je ne sais pas si les produits de beauté sont plus sains maintenant, mais je sais que les étiquetages ont changé: par exemple, je m'achète régulièrement des flacons d'eau de bleuet ou de rose. Mon vieux flacon d'eau de rose était vide, je suis donc allée en acheter un autre, d'exactement la même marque, même emballage, tout bien. Le nouveau portait la mention "sans paraben". Mais il n'y en avait déjà pas dans la formule d'avant! En revanche, le prix, lui, avait changé...
On va mettre ça sur le compte de la crise.

Pour avoir une vache de chevelure sexy, j'ai évidemment mes secrets. Qui ne sont pas vraiment des secrets, vu que j'en parle tout le temps, pour le ravissement perpétuel d'Ourson qui n'est pourtant pas un passionné des apparences en clair, il en a rien à secouer mais il est trop gentil pour me dire de la fermer.
Il faut dire que j'ai fait pas mal de conneries avec mes cheveux: égaliser les pointes moi même, les laver tous les jours avec un shampoing des plus inadaptés, les brosser deux fois par mois ou encore les arroser de vinaigre histoire de leur redonner de la brillance.
J'ai fini par me rendre compte qu'avec mes conneries, j'en perdais pas mal, et que ceux qui restaient avaient drôlement de la vaillance, moi à leur place j'aurais sonné la retraite depuis un moment.
Moi qui avais à dix sept ans une chevelure de rêve que quand je faisais des nattes elles arrivaient sous mes reins.
C'est le coiffeur de chez Dessange qui m'a expliqué gentiment qu'il fallait que j'arrête de faire n'importe quoi et fissa: qu'il valait mieux trouver le shampoing qu'il me fallait plutôt que de me les laver en permanence, faire des soins pour les nourrir, on brosse les cheveux longs deux fois par jour et le vinaigre, c'est une cuillérée à soupe dans la dernière eau de rinçage espèce de conne inconsciente.
Et là, je suis rentrée chez moi et j'ai allumé l'ordinateur comme d'habitude. J'ai cherché soin des cheveux sur Gogole, et bingo: il y avait plein d'astuces très marrantes et des recettes à faire soi même. Après c'est comme un engrenage c'est pas ma faute monsieur le juge, on fait une toute petite commande d'un pot de beurre de karité et deux flacons d'huiles essentielles, et on se retrouve avec toute une étagère réservée à la cosméto bio et un carnet à plantes.
Parfaitement, j'ai un carnet à plantes.
J'ai rapidement isolé mon problème capillaire: j'avais des pellicules et des cheveux regraissants vite. Et surtout, un cuir chevelu très sensible avec des démangeaisons super désagréables. J'avais trouvé dans le Head and Shoulders une solution provisoire: quand je m'en servais, plus de pellicules ni de démangeaisons, impeccable... Sauf que dès que j'avais le malheur de ne plus en avoir sous la main, bam: tous mes problèmes revenaient, pire qu'avant. Il m'est arrivé de ne pas pouvoir dormir tellement mon cuir chevelu me démangeait et me faisait mal (déjà que j'arrivais pas souvent à dormir...).
J'atteinds vraiment le top du glamour en racontant ça, tiens.
Je suis donc allée chercher au Naturalia en bas de chez moi un shampoing bio pour cheveux pelliculaires. Dans la foulée, j'ai pris deux sachets de tisane en vrac: un d'ortie et un autre de menthe. Avant mon shampoing, j'ai préparé ma dernière eau de rinçage: une infusion ortie- menthe d'un litre et demi, agrémentée d'une cuillère à soupe de vinaigre de cidre bio (et pas plus, j'ai compris la leçon). Je me lave les cheveux deux fois comme recommandé sur la notice, je rince à fond, et je verse ma tisane (pas très rassurée au début, la tisane d'ortie ça s'oxyde très vite et quand je l'ai versée, elle était encore tiède mais déjà très foncée). Et là, le miracle: la menthe dans l'infusion a eu un effet apaisant et rafraîchissant immédiat, auquel je n'aurais pas cru si on me l'avait dit deux minutes plus tôt. L'ortie a empêché mes pellicules de revenir trop vite. J'étais ravie.
J'étais aussi déterminée à ne les laver de nouveau que quand ils seraient sales, et j'ai tenu trois jours. Peu à peu, je me suis débarrassée de tout ce qui me dérangeait, et là, j'en suis à un shampoing par semaine, mes cheveux ne font pas sales, et surtout je me sens bien avec. Ils m'arrivent sous l'omoplate et ils sont beaux comme avant, ou presque. Pour quelqu'un qui songeait régulièrement à se raser le crâne pour arrêter d'en baver avec ses cheveux (ou pour m'enlaidir définitivement et faire en sorte qu'on ne me regarde plus du tout et qu'on m'oublie, ça, on ne le saura jamais), je trouve que c'est une belle histoire.

Gimme head with hair
Long beautiful hair
Shining, gleaming,
Streaming, flaxen, waxen

Tu m'étonnes que ça soit ma chanson préférée.
Pour conclure, ma petite routine hebdomadaire:
- Masque avant le shampoing. Soit j'ai le temps et je fais fondre au bain marie du beurre de karité, de l'huile de ricin et un peu de cire d'abeille pour faire tenir le masque, avec des huiles essentielles de cade, citron, ylang-ylang, et cèdre, soit je fais simplement un masque de beurre de karité juste fondu ou d'huile de monoï.
"Hey, mais l'huile de ricin c'est pas le lubrifiant qu'on utilisait pour les moteurs à explosion?" (Ourson, légèrement plus attiré par la mécanique que par la cosmétique, en plus il avait raison, j'étais trèèèèèès rassurée sur ce coup là mais en fait ça fait du bien aux cheveux. Bon par contre on en chie grave pour retirer le masque, il faut trois bons shampoing et un très long rinçage mais les cheveux sont contents).
- Shampoing antipelliculaire bio
- Rinçage suffisamment long et dernière eau de rinçage à la tisane ortie- menthe. (On ne s'attardera pas sur le regard médusé d'Ourson me voyant aller dans la salle de bain avec ma cruche).
Et sinon, matin et soir, je les démêle et le plus souvent, je les coiffe, pour ne pas les tripoter toute la journée et les salir trop vite. Je suis même une presque pro du chignon. Mais je raconterais ça une autre fois, là, c'est l'heure du breakfast.

vendredi 27 mai 2011

Les papillottes, ça déchire grave

Comment faire un plat à te renverser de ta chaise sans vraiment se fouler?
La feuille de papier alu est notre amie.
Comme je ne vais pas faire un article pour chaque, je fais une petite compilation de toutes celles que j'ai déjà essayées avec succès.
Je rappelle que mon four déconne, donc je mets les indications comme je peux, mais il ne faut pas hésiter à réadapter.

Poulet à la moutarde de Stéphane
La recette vient de toi ma poule, ceci est un hommage.
On prend des morceaux de poulet cru de son choix, pour le moment je n'ai essayé qu'avec des cuisses, mais avec des blancs ça devrait marcher aussi (et être moins sec), on badigeonne de moutarde, on emballe dans une feuille de papier alu, et hop, 30- 40 minutes au four. Une fois, j'ai fait ça avec une grosse cuisse de dinde. Je l'ai laissée une heure. C'était délicieux. (Une anecdote en passant, c'est vraiment monstrueux ces bestiaux. Ladite cuisse nous a fait trois repas, à ma mère et à moi).

Maquereau en papillotte
Si comme moi vous avez un poissonnier crétin, apprenez-lui qu'on ne prend pas un poisson par la queue en le secouant pour le montrer: ça casse l'arrête principale ducon. Si en plus, il pouvait éviter de brailler "c'est un beau pépère, ça madame" ou demander pourquoi vous prenez systématiquement du poisson pour deux avec un clin d'oeil grivois, ça serait l'apothéose, mais hélas...
Mettre un filet d'huile sur la feuille de papier alu (mais c'est pas obligé). Découper des rondelles d'oignons (pour cette recette, les oignons rouges ou roses sont les meilleurs) et les aligner. Poser le maquereau par dessus, recouvrir d'autres rondelles d'oignon, verser un bon filet de vinaigre balsamique, refermer la papillotte, et cuire vingt minutes à four chaud.

Deux versions de la papillotte de saumon
Mon poissonnier n'est pas très fute-fute, cependant, non seulement il est aussi gentil et causant avec les jeunes filles hyper sexy (moi) qu'avec les petites mémés ayant beaucoup perdu niveau sex appeal (ma voisine), mais en plus, il me refile des pavés de saumon en plus quand il a oublié de me vider mon poisson de la veille alors que j'avais précisé de LAISSER la tête et d'ENLEVER les boyaux putain. Et ça tombe bien, parce que faire du saumon quand on a un Ourson qui reste dîner, c'est presque une obligation.
Première version: On pose le pavé de saumon sur la feuille de papier alu, on verse un trait de sirop d'érable, on saupoudre généreusement de ciboulette, on referme et on envoie au four.
Deuxième version: on verse un trait de miel, et on saupoudre pas trop généreusement de gingembre (sinon le dragon te caressera de sa langue de feu toute la nuit) en poudre, on referme, et on envoie au four.

Je sais aussi qu'on peut faire du maquereau au vin blanc et de la truite aux amandes... Mais c'est d'un commun... Je déconne.

mardi 24 mai 2011

Biscuits marrons

Il semblerait qu' "on" soit fan de mes biscuits et qu' "on" soit bien jouasse quand je mets la recette.
Sauf que c'est pas ma recette, je l'ai piquée ici

J'ai juste réadapté parce que j'avais pas de margarine ni de noix de pécan. Donc en gros, j'ai pas inventé le batteur électrique.
En parlant de ça, il y a besoin d'un batteur pour cette recette. Elle doit pouvoir se faire à la cuillère, mais ça doit être beaucoup plus fastidieux.
Et je n'ai pas de super anecdotes à leur propos, mis à part que la première fois que j'en ai fait, c'était pour une petite fin d'après midi- soirée avec les filles (mes ptites cailles) et Ourson et que c'était hyper sympa.

Ingrédients
- 1/4 de tasse de beurre
- 75 gr de chocolat noir
- 1/2 tasse et une cuillère à soupe de farine
- 1/3 de tasse de cacao en poudre
- Un sachet de levure
- Une pincée de sel sauf si, comme moi, vous utilisez du beurre salé (BZH for ever)
- Un oeuf
- 1/ 3 de tasse de cassonade
- 1/4 de tasse de noisettes

Faire fondre le chocolat et le beurre au micro ondes, laisser refroidir un peu. Mélanger la cassonade et l'oeuf au batteur, rajouter le chocolat et le beurre fondu, mélanger au batteur jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Mélanger à part la farine, le cacao, la levure, et rajouter peu à peu aux éléments liquides à l'aide d'une cuillère.
Laisser quelques minutes la pâte obtenue au frigo pour la raffermir, (mais j'ai oublié de le faire...)
Faire des boules de pâte comme des balles de ping pong et les déposer sur une plaque en les aplatissant un peu et en les espaçant de 3cm. Mais le truc de dingue, c'est que ça s'étale un peu, mais pas beaucoup, et ça garde un bel aspect de biscuit tout rond.
Cuire de cinq à dix minutes à four préchauffé à 175 degrés.

lundi 23 mai 2011

Fausse pissaladière

Aujourd'hui, je voudrais mettre fin à un vieux traumatisme. Je vais faire une pissaladière, certes, mais pas une vraie. Puristes, passez votre chemin.
Car je vais complètement dénaturer cette spécialité niçoise.
J'ai grandi dans le sud est de la France, et ma mère, qui était bretonne a voulu s'adapter en essayant les recettes locales, dont, bien évidemment, la pissaladière.
Je n'avais rien contre, j'adorais les oignons, et sur de la pâte à pain, c'était excellent. Ce qui me plaisait moins, c'était les anchois, et les olives. Je n'aimais pas ça (et ça continue). Ma mère, cette sainte femme, faisait attention à laisser une part de la pissaladière sans anchois, et elle me laissait enlever les olives, comme ça, je pouvais en manger comme tout le monde. Mon père n'était pas content, il aurait voulu me forcer à manger ce que je n'aimais pas, parce qu'il faut se forcer, paraît il. Je signale au passage que je raffolais déjà des épinards et du chou fleur, mais qu'on ne pouvait pas en manger aussi souvent qu'on voulait, maman et moi, parce que lui n'aimait pas ça...
Un soir, nous sommes allés dîner chez des amis de mon père. Ses "amis" n'avaient encore jamais eu d'enfants, mais avaient un petit côté donneur de leçon bien pénible, et étaient convaincus que je n'étais pas très bien élevée. Par exemple, une de ces imbéciles a tenu de long discours à ma mère comme quoi être la première à l'école primaire c'était trop pas bon pour le développement intellectuel en fait, parce que ça t'enfermait dans un carcan, tu wuà.
Venant d'une fille qui occupait ses journées en fumant de l'herbe, sans aucun avenir professionnel (elle dealait un peu devant les lycées, à l'occasion, mais c'était un CDI) et qui avait arrêté toute forme d'études ou de formation après le brevet élémentaire, c'était assez savoureux. Pour vous dire le genre de cons que j'ai été obligée de fréquenter.
Et donc, ce soir là, j'avais huit ou neuf ans, et j'étais obligée de suivre mes parents à cette connerie de dîner, ou ça finissait toujours par gueuler ou par rire très fort et très bêtement, pendant que ma mère restait triste dans son coin, et ensuite on allait frôler la mort en rentrant à la maison parce que mon père prenait le volant complètement raide.
Ma mère, toujours trop gentille, avait confectionné une pissaladière de ses blanches mains pour servir d'entrée. Elle était vraiment trop gentille, parce que quand ces blaireaux venaient à la maison, j'ai pas souvenir qu'ils aient apporté grand chose, à part une barrette de résine pour mon père ou des fleurs piquées dans les jardins de la mairie.
Et la morue qui nous recevait, a refusé de me servir de la pissaladière sous prétexte que j'allais trier les anchois et les olives, et que si c'était comme ça, ça ne valait pas la peine que j'en mange. Je me suis retrouvée à manger seulement la salade qui l'accompagnait, et un des potes de mon père a trouvé hilarant de m'appeler "la tortue" à cause de ça. Ma mère a plaidé ma cause, mais j'ai coupé court en disant que je n'en voulais pas, de toute façon.
Je comptais déjà le temps qui me séparait du moment où je pourrais enfin me barrer de là.
Et je n'ai plus mangé de pissaladière pendant plus de dix ans.
Il est temps d'y remédier.
Je suis majeure, j'fais ce que je veux, et j'emmerde la terre entière.

Ingrédients
- 400 grammes de pâte à pain
- Un kilo d'oignons (j'ai pris des oignons bretons *gniiiiihiiihihi*)
- Deux tomates (y en a pas dans la recette originale, mais bon, au point où on en est)
- Une boîte de thon à l'huile
- Deux tranches de saumon fumé
- Herbes de provence

Eplucher et émincer les oignons, les faire revenir dans de l'huile d'olive. Peler les tomates après les avoir ébouillantées rapidement, les couper en dés et les rajouter aux oignons. Laisser les oignons confire et rajouter les herbes de provence, au goût. Ne pas les laisser trop cuire, la cuisson va continuer une fois la pissaladière au four. Eteindre le feu et rajouter le thon à l'huile.
Etendre la pâte dans un moule à tarte, et verser le mélange sur la pâte. Décorer de lanières de saumon fumé, et envoyer au four. C'est prêt quand les bords de la tarte ont l'air bien cuits.

dimanche 22 mai 2011

Biscuit girly gossip

Je cherchais un nom plus chouette, mais bon... C'est des biscuits que je fais volontiers pour mes copines (et promis, j'en referais), et comme quand on est ensemble, on papote, on cancanne et on commère...
Mais en vrai, c'est des biscuits aux M&M's.

Ingrédients:
- Une tasse de farine
- 1/4 tasse de cacao
- 1/2 tasse de beurre ramolli
- 1/4 tasse de sucre, 1/2 tasse de cassonnade
- Quatre carrés de chocolat noir
- Un oeuf
- Une cuillère à soupe d'arôme de vanille
- 1/2 cuillère à café de sel
- Une tasse de M&M's.

Mélanger la farine avec le cacao et le sel. Battre dans un autre saladier le beurre, la cassonnade, la vanille et le sucre, jusqu'à obtenir un mélange crémeux (en faisant fondre le beurre au micro onde, ça va plus vite). Ajouter l'oeuf et mélanger quelques secondes. Faire fondre le chocolat et l'incorporer.
Incorporer graduellement les ingrédients secs, ajouter les m&m's et bien mélanger.

Normalement, il faut placer trois cuillères à soupe de pâte sur une plaque pour chaque biscuit, mais moi, je les ai placés dans des moules à muffins: ils étaient un peu gros, mais sont restés moelleux à l'intérieur.

Source: Le blog de Hada

samedi 21 mai 2011

Tarte amandine aux poires


Il est plus que temps de mettre cette recette, tellement je la réussis bien que j'aurais dû commencer par ça dès l'ouverture de ce blog. D'autant qu'à force de la faire, je connais les ingrédients par coeur, et je pourrais quasi la faire les yeux fermés si je n'avais pas peur de finir aux urgences avec une brûlure au 12° degré.
La première fois, tou- toute première fois, je ne l'ai pas faite seule. Du coup, je pouvais me payer le luxe de faire une pâte sablée maison, aidée d'Ourson qui, en gros, se tapait tout le sale boulot: pétrir, découper le beurre, peler et évider les poires... Forcément, comme ça, ça avait l'air facile.
La deuxième, je l'ai faite seule, et j'ai âprement constaté que c'était pas si évident que ça. Mais j'ai rapidement trouvé une solution pour me faciliter la vie: prendre de la pâte sablée du commerce, et faire fondre le beurre au micro onde plutôt que de le travailler en pommade.

Ingrédients:
- Une pâte sablée
- Quatre poires
- 100 grammes de beurre
- 100 grammes d'amande en poudre (comme je les achète par paquet de 125 grammes, je mets tout, c'est plus simple)
- Extrait d'amande amère
- 100 grammes de sucre
- Deux oeufs

Normalement, il faut des poires au sirop, mais j'aime pas trop quand c'est des conserves et je pense jamais à faire des poires au sirop maison.
Donc, si on fait avec des poires fraîches: peler, couper en deux, épépiner, faire bouillir un petit quart d'heure avec de la cannelle. Egoutter et laisser refroidir.
Dans un saladier, mélanger les amandes en poudre, le sucre, le beurre fondu, les oeufs et l'extrait d'amande amère (une cuillère à café)
Etaler la pâte sablée au fond d'un plat à tarte. Répartir les moitiés de poires sur le fond de tarte, et verser par dessus le mélange aux amandes.
Cuire 45 minutes (ou jusqu'à ce que la couleur soit plaisante) à 175°. Si vous avez un bon four, comme chez ma mère, 45 minutes, c'est trop. Donc, penser à surveiller.

vendredi 20 mai 2011

Jenofrichti

J'ai toujours aimé cuisiner. Depuis toute petite, j'ai été dans la cuisine avec ma maman, qui m'a quasi tout appris.
Mais quand j'étais ado, ma mère a eu quelques graves problèmes de santé qui ont fait qu'elle ne pouvait plus tenir la maison comme avant. Qu'à cela ne tienne, j'ai pris le relais. Ce n'était d'ailleurs pas bien compliqué, je devais juste assurer les repas pour trois personnes en faisant tout pour que ma mère croie qu'elle me laissait faire par gentillesse et non parce qu'elle était épuisée. Elle n'était pas dupe, mais je pense qu'elle a apprécié. Mon père ne se rendait compte de rien, c'est à dire qu'il n'en avait rien à foutre. Mais qu'importe.
Ceci pour dire que ça ne me coûtait pas beaucoup, de préparer quelques repas et de faire la liste des courses pour mon père, une des rares choses qu'il consentait à faire avec la vaisselle (quand ma mère ou moi ne l'avions pas faite avant lui).
Si je raconte ça, c'est pour expliquer comment est né un plat simple, équilibré, en un plat, avec la cuillère qui tient debout toute seule dans la casserole, aux variantes infinies, et que j'appelais un frichti.
J'ai fait celui là avec ce que j'avais dans le frigo, et c'est ça la base: on fait avec ce qu'on a. Il faut juste une part de légumes, une de viande/ poisson, du riz ou des pâtes pour que ça gonfle. Et go!

Ma version de cette fois qui n'est pas celle d'avant ni celle d'après
- Un oignon
- Trois petites carottes
- Deux tranches de porc avec os
- Un poivron jaune
- Un verre de riz
- Du bouillon pour mouiller à hauteur
- Herbes de provence, paprika, cumin au goût

Emincer l'oignon, faire revenir dans un peu d'huile. Rajouter la viande coupée en gros dés, les carottes découpées en rondelles, le poivron coupé en dés. Mélanger, faire sauter.
Rajouter le riz, remuer, et mouiller à hauteur avec le bouillon, rajouter les épices.
En fonction de la quantité de riz ou d'eau, soit le contenu de la casserole va faire un bloc (c'est prêt quand le riz est cuit, pas plus compliqué), soit une soupe.
Quoiqu'il arrive, c'est sympa de saupoudrer un peu de parmesan râpé sur son assiette.

C'est un bon souvenir, malgré tout.

Porc braisé au citron, sans citron

J'avais dit que j'étais fachée avec le citron, et le moins qu'on puisse dire c'est que je ne suis pas tout à fait remise... J'ai eu tellement peur de rater cette recette en mettant trop de citron que je n'en ai pas mis du tout.
Et, joyeuse constatation: ça ne manque pas. Cette recette est excellente, même sans citron.

J'ai adapté les proportions pour deux personnes.

Ingrédients:
- 300/ 350 grammes d'échine de porc (moi j'ai pris de la viande en promo flash chez Monop, hein, je suis pas rotchile...)
- Huile d'olive (la recette originale demandait du saindoux... Mais il n'est pas question que j'en utilise)
- Un verre de vin blanc sec
- Une demi cuillère à café de cumin en poudre
- Une demi cuillère à café de graines de coriandre en poudre
- Une gousse d'ail
- Sel et poivre

Découper l'échine en petits morceaux. Dans une grande poêle, faire dorer la viande dans de l'huile d'olive. Aussitôt les morceaux dorés, les égoutter et les mettre dans une cocotte. Quand toute la viande est revenue, jeter le gras, et déglacer la poêle avec le vin blanc en grattant bien le fond avec une spatule. Laisser réduire un tout petit peu, histoire de baisser un peu le taux d'alcool.
Et bien sûr, comme d'habitude, les vapeurs d'alcool m'ont un peu saoulée... Oui, je sais, c'est ridicule.
Verser cette sauce dans la cocotte, ajouter l'ail haché, les épices, du sel et du poivre. Couvrir et cuire 45 minutes à feu moyen (j'ai rajouté un peu d'eau parce que le vin blanc avait trop réduit... Mais j'étais en mode je cherche le soleil au milieu de la nuit).
Astuce: le porc, plus ça mijote, plus c'est tendre. Du coup, ce plat est très bon réchauffé.

J'ai accompagné ça avec du riz blanc et un petit concassé de tomates et poivrons (juste des dés de tomates pelées et de poivrons revenus dans un peu d'huile d'olive jusqu'à consistance purée ou presque)

Source: 100 fiches cuisine de Elle, Recettes du monde entier, 1981

lundi 16 mai 2011

Que faire quand comme moi on a acheté un pâton de pâte feuilletée F*ancine, comme ça, sans savoir qu'en foutre

Quand j'ai vu ça en rayon, j'ai pas pu m'en empêcher, j'en ai pris un. D'après ce que j'ai compris en lisant les vieilles fiches cuisine de ma mère, avant d'être vendue aplatie et roulée dans du papier sulfurisée, les pâtes toutes faites se vendaient en boule.
Sauf que d'habitude, quand j'achète de la pâte feuilletée, c'est dans un but précis: des palmiers maison, une tarte, que sais je encore. Là, j'avais pas d'idée du tout.
Le week end est passé, et dimanche soir, je me suis retrouvée comme presque tous les dimanches soirs: avec quasiment que dalle dans les placards et le frigo, et surtout plus de ces bons biscuits industriels qui me ruinent le foie et me foutent des aigreurs d'estomac.
Et c'est systématiquement dans ces moments de pénurie que j'ai envie d'un bon dessert.
C'est là qu'on s'est retrouvée en tête à tête, mon pâton et moi.
Là, je pense à cette émission naze où un chef expliquait à une famille comment faire un super dîner avec les fonds de placard, le truc trop probable: "vous avez des pâtes, de la viande de boeuf haché, des oignons, des tomates, du basilic et du parmesan? c'est parfait, vous pouvez faire des pâtes à la bolognaise"
Genre quand on a tout ça au frigo, on pense vraiment qu'on a rien?
Moi, mon concept du dîner fond de placard/ fond de frigo, c'est plutôt: "il me reste une micro boîte de maïs, deux oeufs, un fond de farine et du thon à partager avec mon chat", "on est quatre et il reste deux saucisses, du riz, un oeuf et une aubergine flétrie"

Et donc, j'étais là, avec mon pâton. Et avec ce qu'il me restait, je me suis bricolé un petit chausson aux pommes (enfin, petit... je l'ai bouffé sur quatre repas mais bon)
Pour commencer, on a besoin de ceci:
(Le chat est en option)
A côté de ça, on épluche et coupe en dés une grosse pomme, qu'on fait cuire avec un peu d'eau, de la cannelle et un trait de miel. Et quand ça a une consistance compote, on réduit en purée. On peut mixer ou passer au blender, moi j'y suis allée à la barbare, au presse purée. On rajoute des amandes effilées ou en poudre, moi c'était effilées, j'ai pris ce que j'avais (fonds de placard, je vous dis). On mélange. Et on laisse refroidir un peu.
J'ai été un chouille déçue quand j'ai ouvert l'emballage du pâton, je m'attendais à une boule mais en fait c'est carré. Je l'ai divisé en deux, sinon ça m'aurait fait beaucoup trop gros, je garde l'autre moitié pour des bâtonnets apéro.
Comme d'habitude, fariner le plan de travail, fariner le rouleau à pâtisserie, aplatir le pâton format long rectangle...
Basique du chausson, on verse la farce sur une moitié en laissant de la place sur les bords, on mouille avec du lait, on replie, on colle à la fourchette, et on perce quelques trous sur le dessus pour éviter l'explosion intersidérale en cours de cuisson.
J'ai pas doré à l'oeuf, ça me gonfle, ce truc était pour moi seule et je m'en foutais qu'il ne soit pas doré comme dans les pâtisseries.
Et il était hyper bon, mon dessert de dimanche soir de pénurie.

dimanche 15 mai 2011

Mes tatins, première partie

J'appelle "tatin" toute expérience ratée qui au final donne un super résultat. Première partie, parce que j'en ai déjà connue plusieurs et qu'à mon avis, ça ne va pas s'arrêter là.
Ici, il s'agit d'une brioche qui, présentée comme telle, était totalement ratée, mais donnée comme un cake, était délicieuse.

Voici donc la recette de mon gâteau aux noisettes anciennement brioche:

Ingrédients:
200 grammes de farine
1/4 de litre de lait
100 grammes de sucre
Un oeuf
Un paquet de noisettes vahiné (genre 125 grammes)
Un sachet de levure
Fleur d'oranger au goût.

Je suis vraiment partie avec l'idée de faire une brioche, donc j'ai mesuré la farine, rajouté le lait, le sucre, l'oeuf, la levure et j'ai commencé à pétrir. A la main. J'ai dû me planter dans la division des proportions parce que c'était beaucoup trop liquide et j'avais l'impression d'avoir les mains prises dans du chewing gum.
Normalement, pour sauver les meubles, il faut rajouter de la farine jusqu'à ce que ça ne colle plus. Mais la flemme et une certaine pénurie de farine m'en ont empêchée. Avec une spatule en bois, j'ai détaché le maximum de pâte de mes doigts et ça a mieux marché que je le pensais, même si la spatule s'est retrouvée recouverte de pâte, manche compris. Une fois mes mains lavées, j'ai enlevé la pâte sur la spatule avec une cuillère en bois et lavé la spatule.
J'ai fini ma recette avec la cuillère en bois et j'ai au moins obtenu un mélange homogène.
Foutue pour foutue, je me suis dit que c'était pas tellement la peine de rajouter le beurre fondu prévu dans la recette initiale, mais que je pouvais cacher la misère avec un peu de fleur d'oranger.
Et c'est en prenant le flacon dans mon placard que j'ai trouvé le sachet de noisettes, qui n'attendait que d'être utilisé.
Ni une ni deux, et hop, je rajoute mon sachet de noisettes à ma pâte, et de la fleur d'oranger, n'importe quelle pâtisserie orientale vous prouvera que ça se marie hyper bien. Le temps de mélanger, et j'ai versé ma préparation dans un moule à cake.
Mon four déconne, mais je dirais que 40 minutes à 170 degrés, ça va. Pour vérifier que c'est bien cuit, le truc classique de la lame de couteau: si elle ressort sèche, c'est que c'est bon.
Alors bien sûr, ça n'était pas du tout une brioche.
Mais à la place, j'ai eu un beau cake aux noisettes, bien gonflé, pas trop lourd, et surtout très bon.
Je le referais, c'est sûr.

samedi 14 mai 2011

Kol od baleivav p'nimah

Voilà une recette que je fais depuis longtemps, et qui a toujours un très gros succès, c'est celle des falafels.
Sans vouloir faire ma chieuse et rentrer dans des débats sans fond (je ne prendrais pas parti dans le conflit israelo- palestinien) mais je peux pas nier que sur mon arbre généalogique, et jusqu'à ma maman à partir de laquelle on a plutôt versé dans l'athéisme, il y a pas mal de Juifs.
Mais je croyais en toute bonne foi, et parce que le libanais à côté de la fac en vendait que les falafels, ça venait du Liban. Et puis un beau jour, en surfant sur je sais plus quel site, je lis ceci:
Le falafel est le plat national israëlien

Stupéfaction, hallucination. Ce plat que je réussis à merveille est celui de la terre de mes ancêtres! Snif, instant nostalgie. Nostalgie mes fesses, d'ailleurs, mes ancêtres viennent plutôt d'Europe de l'Est, mais bon... Si on remonte à Moïse...

Quoiqu'il en soit, voilà ma tetra-top recettes de falafels (en plus c'est une recette végétarienne, j'dis ça j'dis rien, hein...)

Ingrédients
Une boîte de pois chiches égouttés (j'ai trouvé une marque de pois chiches de Schroedinger d'ailleurs, des pois chiches "secs et trempés")
Un oignon
Deux gousses d'ail
Un oeuf
Une cuillère à café de chaque: coriandre, cumin
Le jus d'un citron
Sel
Chapelure

Mixer les pois chiches, l'oignon, les gousses d'ail, et si on utilise de la coriandre en graines, c'est le moment de la mixer.
Verser le tout dans un saladier, saler, rajouter l'oeuf, le jus de citron, et mélanger (on peut déjà commencer à mélanger à la main, mais c'est pas encore obligé)
A ce stade, c'est assez liquide. Rajouter de la chapelure jusqu'à ce qu'une boule compacte se forme. Je n'ai pas mis la quantité parce que c'est au jugé qu'on en rajoute. L'astuce c'est d'y aller par petites quantités.
Quand le mélange a une bonne tête, se décolle des parois, et forme une boule, c'est bon.
Former des boulettes aplaties à la main, d'environ 3,5 / 4 cm de diamètre, pour un cm d'épaisseur. C'est juste à titre indicatif, mes falafels n'ont pas tous les mêmes dimensions, loin de là.
Faire chauffer de l'huile d'olive dans une poêle et faire frire les falafels.
Ils sont prêts quand ils sont bien dorés.

mercredi 11 mai 2011

Dorade du Pirée (ou Jeno la loose, première occurence)

"Mais "dorade du Pirée", c'est le nom de la recette, hein? Elle vient pas vraiment du Pirée?"
(Ourson, aka doudou d'amour, à l'annonce du repas, un peu inquiet sur les questions de transport et conservation du poisson)

Je te rassure, et je te rassure aussi ami lecteur, elle venait du poissonnier en bas de chez moi - qui essaie de me draguer enfin bon ça je l'ai pas dit à Ourson - et non directement de Grèce, mais la recette, oui.

Ingrédients: (pour six personnes)
- Une grosse dorade ou deux moyennes
- Quatre pommes de terre
- Quatre tomates
- Deux citrons
- Deux oignons
- Sel, poivre
- Huile d'olive
- Thym

J'ai demandé au poissonnier un peu lourd dans ses techniques de drague de vider et d'écailler ma dorade, mais de me laisser la tête, je trouve ça plus présentable, bizarrement.
Eplucher les pommes de terre, les laver, les couper en tranches fines et les faire bouillir dix minutes dans de l'eau salée (pas trop fines quand même, sinon ça fera de la purée).
Couper les tomates, oignons et un citron en rondelles.
Glisser à l'intérieur de la dorade un petit bouquet de thym, et faire deux ou trois incisions sur le dessus du poisson.
Dans un grand plat allant au four, verser de l'huile d'olive dans le fond, autant d'eau et le jus d'un citron. Dans le fond du plat, dresser les pommes de terre, puis les oignons, poser le poisson et disposer tout autour les tomates, le citron coupés en rondelles, saler, poivrer.
Faire cuire à four chaud 230° (thermostat 7), pendant vingt minutes, réduire à 200° (thermostat 6) pendant 30/ 40 minutes.

Maintenant, pourquoi ai je nommé cet article "Jeno la loose"?
Tout simplement parce que je ne faisais pas à dîner pour six personnes, juste pour deux, Ourson et moi. J'avais une petite dorade qui allait bien pour deux personnes. J'ai scrupuleusement divisé en trois pour les tomates, les pommes de terre et les oignons... Et je ne l'ai pas fait pour le citron. C'est à dire que j'ai foutu un citron entier en rondelles là dedans et le jus entier d'un citron dans le fond.
Du citron pour six personnes dans un plat pour deux... Le poisson était mangeable, mais les pommes de terre, qui avait littéralement cuit dans le jus de citron, elles, ne l'étaient quasiment pas.
Je referai certainement cette recette, mais pour le moment, je suis fâchée avec le citron!
Alors j'attends de digérer un peu - dans tous les sens du terme.


Source: 100 fiches cuisine de Elle, recettes du monde entier, 1981.

Parce qu'il faut bien commencer par le commencement.

Bienvenue à toi, ami lecteur amateur de bouffe.

Si tu as reconnu à quoi je faisais référence dans ma présentation, c'est tout à ton honneur, mais sinon, il faut absolument que tu écoutes Girls got the rhythm d'AC/DC car à mon avis, il manque quelque chose à ta vie.
J'ai ouvert ce blog pour partager mes recettes - même si je ne crée pas vraiment, je pioche de ci de là (pareil à la/ feuille morte) ou simplement noter celles que je voudrais faire, celles que j'ai faites et qui valent la peine d'être retenues où celles qui ont été des fiasco complets. Une sorte de carnet de recettes géant et interactif.
Parfois, je me servirai de ce blog comme journal intime, mais pas toujours. Il faudra que j'ai quelque chose d'intéressant à raconter. Parce que sinon, j'ai un carnet intime, un vrai, un noir, que je planque dans une super cachette. Tellement super que régulièrement je le perds.

Est-ce que je vous mets un sourire de sauce?