mardi 17 juillet 2012

Cake chèvre et tomates séchées.

L'épisode du gros con mis à part, c'était assez chouette ce barbecue, et j'avais fait un super cake au chèvre et aux tomates séchées, au cas où il y ait des "sans-viande", ou des végétariens (pas végétaliens: moi je parle de ceux qui mangent encore des oeufs et du fromage), qui sont toujours un peu malheureux en soirée barbecue, parce que c'est un peu le rencart des ogres de barbaque. 
Et moi, j'essaie quand même de manger un peu moins de viande, sans devenir une intégriste. 
Mon oeuvre. 

J'avais que ça comme farine, alors j'ai pris un mélange pour pain aux cinq céréales sans levure et j'ai rajouté de la levure chimique (le sachet rose). Et c'était grave bon. Donc je pense que la prochaine fois, je ferais exprès de prendre du mélange pour pain. 

Ingrédients: 
-300 grammes de farine aux cinq céréales
-3 oeufs
-Du lait entier
-125 grammes de tomates séchées à l'huile
-Une bûchette de chèvre à pas cher
-Deux cuillères à café d'herbes de Provence.
-Un sachet de levure chimique

Dans un grand saladier, mélanger la farine, la levure, et les oeufs. Rajouter du lait jusqu'à ce que la pâte ne soit plus sèche (environ un demi verre).
Découper le chèvre en dés et les tomates en lanières. Rajouter à la préparation, mélanger. Terminer en mélangeant les herbes de Provence.
Cuire au four, 30 minutes à 180 degrés.

dimanche 15 juillet 2012

Le barbecue de la loose

Attention: j'exagère un peu dans le titre. C'était quand même une très bonne soirée, et j'étais contente de mes marinades et de mes cakes - j'y reviendrais - mais il suffit d'un seul gros con pour te gâcher le plaisir. Je m'explique.
Grâce à une quiche qui ne voulait pas qu'on s'approche de son mec (vous me direz, je n'avais pas envie non plus qu'elle s'approche d'Ourson, d'ailleurs je crois que c'est pour ça qu'elle nous faisait la gueule), avec ma mère et Ourson, on s'est retrouvés en bout de table. Avec, en face de nous, le gros con, lesté de sa femme (décolorée au max) et de sa fille.
La copine de ma mère qui nous avait invités avait dit qu'il fallait apporter de quoi faire des grillades pour le barbecue, des accompagnements, ce qu'on voulait.
Le matin même, je suis allée avec Ourson acheter de la viande en vrac que j'ai mise à mariner.
On osait pas l'avouer vraiment, mais vu la régalade que ça promettait d'être, ma viande, on avait pas super envie de la partager.
Mais bon, ça se fait pas, donc on était tous prêts à laisser héroïquement partir ma super viande marinée (avec une viande à bas prix ça relève de la prouesse technique) pour pas jouer les gros égoïstes.

Et le moment venu, on a été parmi les derniers à voir notre viande passer sur le barbecue -la politesse, toujours- et le gros père en face de nous est revenu avec une assiette pleine de barbaque. Nous, à ce stade, on pensait vraiment que la viande était en commun et que s'il revenait avec ça, c'était pour nous en proposer.
En plus il pose l'assiette bien au milieu.
Donc, ma mère, affamée, se saisit d'une saucisse, puis je tends la main pour choper une brochette. J'avais la main dessus, lorsque j'entends:

-En fait, c'est chacun sa viande. 

Ah ouais. SUPER. Paye ton ambiance. En fait le gros père voulait pas qu'on prenne sa viande, prévue pour lui et sa femme (soit douze saucisses, quatorze brochettes et une dizaine de côtes de porc). 
J'étais un peu humiliée quand même. 
Au même moment, la mère goûtait la saucisse qu'il ne l'avait pas vue prendre et trouvait que c'était vraiment de la merde et essayait de la remettre sur l'assiette discrètement. 
Donc j'ai reposé la brochette que j'avais à la main en me disant que ça se faisait pas trop quand même, et qu'on était bel et bien en face d'un gros con. 
Avec Ourson, on a pris mes marinades, et on est allé squatter le barbecue, vu que tout le monde avait fini de faire griller ses brochettes au gras et au tendon. 
Ça sentait trop bon sa mère quand on faisait cuire (ai-je dit que pour ma marinade j'avais du gingembre FRAIS?) et on est revenu, la bave aux lèvres, avec ma super trop bonne viande. 
Là, j'étais plus trop en mode partage et échange, j'étais en mode "après moi s'il en reste". Surtout vis à vis du gros con d'en face. Donc j'ai servi largement ma mère, mon mec, moi-même, et j'ai gardé les restants devant nous.  
Et là, surprise, hallucination, le gros con nous offre de sa viande.

Euh... 

Il se foutrait pas un peu de notre gueule, là?
Si c'est chacun sa viande, pourquoi il nous en propose maintenant, alors que quand j'avais la main dessus, il m'a foutu la honte?
Il aurait pas besoin de se prendre mon pied au cul, par hasard?



Évidemment, on a refusé, ma mère rajoutant à mi-voix "y change d'avis comme de slip le péquenaud", et moi dévisageant sa viandasse en mode "nan mais jamais je boufferais cette merde".

Le gros con insiste:
-Nan mais on prévoit pour soi alors on prévoit toujours plus alors forcément on peut en donner aux aut'. 
-Bah voyons. Mais on a pas besoin qu'on nous donne quoi que ce soit. (sous-titre: t'as pas besoin de me faire la charité, ducon). 

Je crois qu'il était un peu gêné de ce qu'il s'était passé, parce qu'il nous a aussi offert de son cubi de rosé. (Cet homme était décidément d'un grand raffinement). 
Devant ma mère, il y avait la bouteille de Vacqueyras qu'on avait apportée pour partager, mais vu l'ambiance de notre coin de table, bon... 
J'ai refusé plus ou moins poliment parce que j'aime pas le vin (et encore moins celui qui ressemble à du récure-évier). En revanche, ma mère:
-Nan, c'est bon, j'ai MA bouteille. 
Moi: Ah ben ouais au fait, si c'est chacun sa viande, c'est chacun son pinard!


Puis ma mère et moi avons gueulé à la cantonade que si quelqu'un voulait de la viande marinée, il pouvait se servir. J'en ai même proposé au gros con. Il a refusé.
Par contre, j'ai été largement félicitée pour la qualité de ma marinade. 



J'étais assez d'accord.
Par contre c'est pas demain que je vais me sociabiliser.


En revanche, je vais quand même vous filer mes recettes de marinade employées ce soir-là:

La première, j'ai fait fondre 50 gr de miel cristallisé dans une casserole avec deux cuillères à soupe de moutarde. Le tout pour cinq côtes de porc.
Pour la seconde, j'ai mélangé 3-4 cuillères à soupe de sauce soja, le jus d'un citron vert, et des lamelles de gingembre frais. Tout ça pour six tranche de viande de porc sans os.

mardi 10 juillet 2012

Muffins pommes- confiture.

Ces muffins étaient l'improvisade totale, mais ils sont hyper bons. Je ne conçois plus le muffin aux pommes de la même façon, maintenant. 

Appréciez mes petits moules à muffins mignons

Qu'est-ce que j'ai pris pour ça, plus précisément que "ce qu'il y avait dans les placards":
-Une tasse et demi de farine
-Un sachet de levure chimique
-Deux œufs
-Quatre petites pommes
-Deux cuillères à soupe de raisins secs
-Trois cuillères à soupe de miel (le mien s'était cristallisé)
-Une demi tasse de confiture (fraises et framboises de La Fraiseraie à Pornic)
-Une demi tasse de crème fraîche
-Une demi tasse de lait
-Un quart de tasse de beurre fondu. 
-Un demi petit verre de porto
-Environ 25 grammes de beurre salé. 
-Une cuillère à soupe de cannelle. 

Les étapes:

J'ai commencé par éplucher et couper en dés mes pommes, aussitôt mises dans une casserole. J'ai rajouté le beurre salé en morceaux, et le miel, puis j'ai mis au feu. Très vite, les pommes ont rendu du jus donc il n'y a pas eu besoin de rajouter de l'eau pour les laisser confire gentiment. À ce stade, j'ai rajouté la cannelle et les raisins secs et j'ai laissé à feu très doux. 
Quand les morceaux ont ramolli mais avant la consistance compote, retirer du feu, et laisser refroidir.
Quand j'ai préparé mes pommes, il était pas mal tard et j'étais fatiguée donc je les ai emballées et laissées au frigo jusqu'au lendemain mais ça n'est pas obligé. 

 
Tâ-dâ!
Pour la pâte, j'ai tout bêtement versé la farine dans un saladier, avec la levure, les œufs, la crème fraîche, le lait. Je conseille de verser le lait à mesure, pour que le résultat ne soit pas trop liquide. Ça doit ressembler à une pâte à muffin, pas à un flan.
Rajouter à ce moment là la confiture et les pommes. Bien mélanger, répartir dans des moules à muffins, cuire 30 minutes à 180°

dimanche 8 juillet 2012

Riz au citron

C'est pas grand chose mais je trouve que ça change du riz tout blanc, et comme c'est pas compliqué à faire, je trouve que ça donne une autre gueule à un dîner (si vous voulez faire plaisir à votre maman ou votre amoureux) à peu de frais. 

Pour du riz blanc pour deux personnes, que faut il:
-Le jus d'un demi citron
-Deux cuillères à soupe d'huile d'olive
-Une cuillère à café de curry en poudre
-Une cuillère à café d'herbes de Provence ou de basilic séché. 

Une fois le riz cuit selon les indications du paquet, mélanger tous les ingrédients dans la casserole de cuisson du riz, faire chauffer deux à trois minutes, puis replacer le riz dans la casserole et bien mélanger.
Servir aussitôt.

samedi 7 juillet 2012

Tarte à la courgette

J'ai trouvé cette recette sur le blog cuisine de Simone de Bougeoir, en la réadaptant parce que je n'aime pas le roquefort. 
Par contre, j'ai bien aimé le fait de remplacer la pâte feuilletée ou brisée par une pâte à pain faite maison: aucun risque de détrempage, et comme c'est bien moins gras, c'est mieux (dit la fille qui fait des baklava). 

Pour la pâte à pain, j'ai pris deux cent grammes de farine, trois ou quatre cuillères à soupe de pavot, et un sachet de levure de boulanger. Puis, j'ai pétri avec de l'eau tiède.
Peut être que tout le monde le sait et que je suis un peu concon de l'avoir compris si tard, mais quand on pétrit une pâte, on prévoit de l'eau tiède dans une tasse à côté, sans mesurer. Juste prévoir en quantité suffisante, après tout, si on jette le surplus après, c'est que de l'eau. Et on rajoute l'eau à mesure du pétrissage, jusqu'à ce que ça forme une boule souple et qui ne colle plus.
Là, il faut laisser reposer une heure.
L'astuce ultime que j'ai trouvée, c'est de mettre le saladier qui contient ma pâte à lever sur ma machine à laver en mode séchage. Comme elle est super chaude, c'est presque comme si la pâte levait dans un four de boulanger, et ça marche méga bien comme ça. 

Une fois que la pâte à pain est prête, il est temps de se préoccuper de la garniture: 
-Une grosse courgette
-Un petit bloc de 150 grammes de feta
-Trois cuillères à soupe de moutarde
-Deux oeufs
-15 cl de crème fraîche allégée
-Sel, poivre, herbes de Provence. 

Éplucher et râper la courgette. Émietter le bloc de feta, mélanger aux oeufs, à la crème fraîche, et aux épices.
Étaler la pâte à pain une fois levée, et la placer dans un plat à tarte. La cuire un petit quart d'heure avec un papier sulfurisé et des haricots secs ou des petits cailloux, pour éviter comme moi d'avoir un fond de tarte bombé. 
À la sortie du four, badigeonner de moutarde, puis verser la préparation à la courgette. 
Cuire au four à 180° en surveillant, comme ça ne se colore pas, il faut juste vérifier que ça n'est plus du tout liquide. Et là c'est bon.

dimanche 24 juin 2012

Chou-fleur à la chapelure

Prise d'une frénésie de plats que je ne fais jamais, j'ai fait moi même des pelmeni il y a deux jours. J'ai pris la recette là, chez la Cocotte, et c'est très bien expliqué, pas besoin de recopier ce qu'il y a chez elle. 

Mais moi, l'été dernier, en Pologne, la grand-mère et la tante d'Ourson m'ont appris à faire du chou-fleur à la chapelure. 

C'est pas compliqué, mais je n'y aurais jamais pensé toute seule. 

On commence par faire cuire le chou-fleur dans un bouillon cube de légumes. On réserve. 
Dans une casserole bien sèche, sans matière grasse, on verse la chapelure (un verre pour deux personnes suffit largement). Avec une cuillère en bois, en remuant toujours et surtout SANS S'ÉLOIGNER DE LA CASSEROLE SURTOUT, il faut faire griller la chapelure. À côté, faire fondre cinquante grammes de beurre. Quand la chapelure a pris la bonne couleur (celle d'un caramel bien foncé), verser le beurre fondu. Remuer un peu, verser aussitôt sur le chou-fleur réservé.
Et là, miracle, ça croustille!

lundi 18 juin 2012

Soupe à l'oignon gratinée.

Depuis que je ne vis plus chez mes parents, j'ai toujours eu la terrible frustration de ne jamais avoir pu me faire une bonne soupe à l'oignon gratinée qui me fait rêver depuis que je suis toute petite, et que Vénérée Mère n'a jamais faite parce que 1) elle n'aimait pas ça, 2) je ne lui ai jamais demandé. 
Chez moi, mon four n'a pas de gril. 
Du coup, pas de soupe gratinée. 
Et il y a quinze jours, j'ai réalisé que mon micro-ondes acheté il y a deux ans (on me félicitera pour ma présence d'esprit), AVAIT UNE FONCTION GRIL!!!!
Youhouhou au plus haut des cieux, me suis je écriée. 
J'en avais mangé une la semaine d'avant au resto. Je voyais donc à peu près comment c'était fait. 
Et voilà ce que j'en ai tiré: 

Ingrédients: 
-Quatre beaux oignons
-Une cuillère à soupe d'huile
-Une petite courgette (une façon d'augmenter mon quota de légumes)
-Un bouillon cube volaille
-Une demi baguette rassie
-Du fromage râpé à volonté. 

Éplucher et émincer les oignons, les faire sauter dans une casserole avec l'huile d'olive. Rajouter la courgette coupée en morceaux. Mouiller avec un litre d'eau et mettre le cube de bouillon. 
Laisser mijoter une petite demi heure.
Une fois que c'est prêt, verser la soupe dans des bols allant au four. Couper la baguette en tranches (comme pour faire des toasts, sinon une bête tranche de pain de campagne ira très bien), disposer les tranches obtenues à la surface de la soupe. Recouvrir de fromage râpé, laisser sous le gril un bon quart d'heure.

dimanche 17 juin 2012

La cotte de maille, c'est preppy ou pas?

LointainMarché, en plus de me refiler des échantillons de Carolin et de All-bran au chocolat (avec Ourson, on s'en sert comme de chips quand on a un creux) (les All-bran, pas le Carolin), à l'air de se soucier de ma formation intellectuelle.
Apparemment, j'ai des lacunes.
Pour preuve, dans les magazines qu'ils m'offrent (jusqu'ici, j'ai eu Glamour, Voici, Paris-Match, Gala, Closer et en dernier Be), il y a plein de trucs que je ne comprends pas.
J'ai beau chercher un lexique à la fin, je n'en trouve pas. Pourtant, le Dictionnaire du Moyen Age en a un, lui!. Du coup, j'aimerais bien qu'un jour, ces damnés magazines m'expliquent ce que ça veut dire que "preppy", "trendy", "it-girl", "shopper" ou encore "maxi-jupe". 

Mais parfois, c'est carrément des phrases entières qui m'échappent. Pourtant, je suis une professionnelle, je peux traduire sans dictionnaire de l'anglais (courant ou du XV°), du latin, du français médiéval... J'essaie d'appliquer les mêmes méthodes (s'aider du contexte/ chercher l'étymologie/ manger du chocolat), mais rien n'y fait. 

Par exemple:
Une fille parle de son grain de beauté: "Il traduit parfaitement ma forte personnalité et mon envie de me différencier. Il a un côté unique, il donne du caractère et il aide à s'affirmer". 
Première interrogation, en quoi un grain de beauté traduit une forte personnalité et une envie de se différencier? Se différencier de quoi? Des lectrices de Be? 
"Il a un côté unique": normalement, les grains de beauté, ça ressemble un peu à un cercle. Donc il a pas vraiment de côté... Et comme tous les grains de beauté sont comme ça, c'est pas vraiment unique non plus. 
"il donne du caractère et il aide à s'affirmer": je croyais qu'il traduisait la forte personnalité. Techniquement, une forte personnalité n'a pas besoin qu'on lui donne du caractère et qu'on l'aide à s'affirmer, sinon on passe très vite de forte personnalité à grosse chieuse invivable que personne ne supporte. 

Une autre fille parle de son rouge à lèvres: "Sa couleur franche va bien avec mon teint mat, mais je le travaille car il ne pardonne rien!". 
Que cela signifie-t-il? C'est quoi une couleur franche? Elle ne dépend plus de l'autorité du seigneur?
Et ça veut dire quoi "je le travaille"? Elle le sort de son tube avant de le fouetter dans un saladier avec du beurre et du sucre? 
Et comment ça il ne pardonne rien? C'est rancunier, un rouge à lèvres? Si c'est ça, je ne me maquille même plus pour Noël.

Mais la palme de la phrase où j'ai rien bité et Ourson non plus, c'est quand même celle là: "Moi, je veux emmener ma blondeur à un niveau plus edgy. Le platine, c'est cool, mais il faut l'upgrader, en faire un statement mode: un blanc parfait, des reflets, un look preppy ou une silhouette plus Surface to Air"
Je ne poserai pas trois mille questions sur cette phrase. Parce que je n'y ai tout bonnement RIEN compris. Enfin si, j'ai compris qu'elle parlait de cheveux, de décoloration, de platine, mais "cool" est le dernier terme souligné par le correcteur orthographique que j'ai compris. 

Je me sens mal, j'ai peur que tout ceci soit moyennement compatible avec mon boulot. 

Christine de Pisan, it-girl de la semaine!

Dossier choc/ Interview exclusive: Dante, comment j'ai vécu l'ENFER. 

Suivez le régime du Dr Rabelais, perdez cinq kilos avant l'été!

En exclu, les bikinis preppy de Jean Calvin, le must-have de la plage!

Cheveux gras qui n'osez plus sortir, recommencez à vivre avec un heaume!

La cotte de maille, accessoire tendance pour casser le total look noir. 

Comment glamouriser une ceinture de chasteté?

Une masse d'arme offerte avec votre exemplaire! (au choix: corail ou kaki). 

samedi 16 juin 2012

On va dire que j'ai improvisé des tacos.

J'ai pris chez MALM une recette de tacos dans une casserole et j'ai voulu faire pareil. Sauf qu'une folie des grandeurs m'a prise, comme j'avais pas de tortillas, je me suis dit que je les ferais aussi bien toute seule. Au moins, là, je saurais ce qu'il y a dedans. 

Ingrédients: 
Pour les tacos:
-Une demi tasse de viande hachée
-Une demi tasse de haricots rouges
-Deux tomates
-Une demi tasse de fromage râpé. 
-Une demi cuillère à café de poudre pour chili
-Une cuillère à café de paprika
-Une demi cuillère à café d'herbes de Provence. 

Pour les tortillas:
-220 grammes de farine
-20 grammes d'huile (j'ai dû mettre deux cuillères à soupe)
-De l'eau tiède
-Un sachet de levure boulangère. 

Le mieux, c'est de commencer par les tortillas, si vous les faites maison. 
Verser la farine dans un saladier, rajouter l'huile, puis ajouter de l'eau tiède progressivement, en pétrissant à la main, jusqu'à obtention d'une boule souple, qui ne colle plus aux doigts. 
Laisser reposer une heure. 
Une fois que c'est fait, découper le pâton en six portions que vous roulez en boule. Aplatissez chaque boule avec un rouleau à pâtisserie de façon à obtenir de très fines galettes. Faites revenir chacune sur une poêle antiadhésive (j'ai pris ma poêle à crêpes), et tenez sous un torchon pour qu'elles ne sèchent pas. 

C'est une recette que j'ai essayé d'adapter pour ma maman, qui ne doit pas manger trop gras ni trop sucré. C'est pour ça que j'ai fait revenir la viande hachée dans deux cuillères à soupe d'eau plutôt que dans un peu d'huile d'olive. Et que si je veux lui faire cette recette, je prendrais du fromage allégé. Pour l'instant, je teste. 
Une fois que la viande n'est plus rosée, rajouter les haricots rouges, mélanger. Verser les épices et les herbes, bien mélanger. 
Découper les tomates en rondelles, les disposer à plat sur la viande, de façon à recouvrir le mélange. Parsemer de fromage râpé, couvrir, laisser cuire quelques minutes. 
Servez en même temps que les tortillas maison.

Gratin de pâtes légumes et chèvre.

Ça c'est du titre fond de placard, me direz vous. Et je vous répondrais: Oui. 
J'ai reçu ma commande LointainMarché ce matin, et du coup, il y a des trucs qu'il faut que je passe avant que ça ne se périme. 
Mais comme, au final, c'était monstrueusement bon, je note la recette, au cas où je voudrais le refaire. 

Ingrédients:
-Une tasse de macaroni non cuits. 
-Une bûchette de chèvre pas loin de réveiller les morts tellement elle est avancée
-Une demi-courgette
-Une demi-tasse de purée d'aubergine (la mienne était maison, presque sans gras)
-Une demi-tasse de haricots rouges. 
-Un quart de tasse de fromage râpé. 
-Une demi tasse de lait. 

On commence par faire cuire les macaroni à l'eau bouillante salée. Cette fois, je n'ai pas mis de bouillon cube, rapport au fait que ça allait avoir assez de goût comme ça. 
Égoutter. 
Remettre les pâtes dans la casserole encore chaude, et mélanger à la purée d'aubergine. 
Si votre chèvre est trop fait, retirer la croûte. Détailler le reste en petits dés, et mélanger aux pâtes. Rajouter la demi-courgette taillée en petits dés, et les haricots rouges. Mélanger, rajouter le lait. 
Verser dans un plat à gratin, et parsemer de fromage râpé, avant d'enfourner de 20 à 25 minutes à 180°.

jeudi 14 juin 2012

Fondant à l'orange

Comme j'avais que ça à foutre, j'ai rebidouillé la liste des libellés. Comme ça, c'est plus simple. J'ai aussi viré mes libellés un peu cons, parce que je pense que mes posts suffisent à montrer l'étendue de mon humour. 
J'ai récupéré cette recette dans un volume des Fiches cuisine de Elle qui date de 1979. 
Je trouvais que ça ne payait pas de mine, et pour tout dire, j'étais pas très gâteau à l'orange (mais il est où le chocolat?) et pourtant, c'est excellent. Jusqu'ici, j'en ai fait un pour tester la recette, un pour la pendaison de crémaillère des parents de Simon, et un hier.
Et dans la série des nouvelles passionnantes, maintenant, j'ai une balance de cuisine en plastique jaune, elle fait complètement toc, on dirait un jouet pour enfant, mais je l'aime bien. 
Quoi qu'il faut pour le fondant?
-Quatre oranges
-175 grammes de beurre
-175 grammes de sucre
-250 grammes de farine
-Un sachet de levure
-125 grammes de sucre pour le sirop. 

Mon endocrino m'avait dit un truc qui m'avait vachement fait réfléchir quand même: "si vous craquez alors que vous deviez faire attention à ce que vous mangez, c'est sans doute que vous exigez trop de vous."
Et du coup, parfois, je me demande si ça n'est pas applicable à la vie de tous les jours. Si ça se trouve, si je suis en permanence déçue parce que je n'arrive jamais à faire tout ce que je veux dans une journée, c'est peut être parce que je m'en demande trop.
Si ça se trouve, le jour où j'arriverais à m'en demander moins, à me demander juste ce que je peux faire, le jour où je m'accepterais comme je suis et où je n'essaierais pas de m'en demander encore plus parce que je supporte à peine d'être comme je suis, eh bien... J'irais peut être mieux.
Et là, pendant que je me préparais à faire le fondant, j'ai cherché la plaque de beurre pour mesurer les 175 grammes, je ne l'ai pas retrouvé dans le frigo.
En fait, il était resté depuis deux heures au fond du sac de courses.
Alors j'ai commencé à me traiter d'incapable dans ma tête, jusqu'à ce que je percute un truc: oublié ou pas, ce beurre était EXACTEMENT à la bonne consistance pour faire le gâteau.
Il valait donc mieux l'avoir laissé dehors, en fait. Inutile de m'auto-traiter de sous douée.

Donc: pour le beurre, laissez le bien se ramollir, et surtout pas au micro-ondes, s'il est fondu, ça va être naze.
Battre le beurre (consistance pommade) avec le sucre au fouet. Rajouter les oeufs un par un en battant bien entre chaque. Rajouter le zeste de deux oranges, et le jus d'une seule.
Puis rajouter la farine et la levure. Bien mélanger.
Verser dans un moule. S'il n'est pas en silicone, pensez à beurrer et à fariner.
Cuire jusqu'à ce qu'une lame de couteau ressorte propre.

Un peu avant d'étendre le four, faire chauffer le jus des trois oranges restantes et le sucre mis de côté sur le bureau. Faire bouillir quelques minutes, sortir le gâteau du four et verser le sirop chaud. Laisser imbiber jusqu'à complet refroidissement.
La recette de départ disait de démouler sur une grille, avec une assiette dessous, verser le sirop, puis le récupérer à mesure dans l'assiette du dessous et verser à nouveau, MAIS: 1) ma méthode marche aussi bien. 2) j'avais pas de grille 3) j'avais la flemme mégagrave.

Et c'était putain de trop bon cette saloperie.

lundi 21 mai 2012

Cake aux cerises et tarte aux fraises.

Donc, même motif, même punition, deux jours après avoir été obligée de faire des muffins aux bananes, j'ai encore foiré ma meringue et dû faire quelque chose des quatre blancs d'oeufs montés en neige et des jaunes qui attendaient dans un bol.

J'ai pas eu de meilleure idée que de faire un gâteau au yaourt. Alors j'ai mélangé les blancs aux jaunes, j'ai rajouté un pot de yaourt, deux pots de farine, un sachet de levure, et une tasse de cerises congelées.


Et là, Ourson m'a fait remarquer que ma caissette de fraises avait pris une moisissure. Youpi.
En même temps, c'était l'occasion de faire quelque chose de pas raté, pour une fois.
Alors ni une ni deux, j'ai filé au monop, avant de faire le tri des fraises moisies.

Ingrédients:
-Un rouleau de pâte sablée
-Deux oeufs
-100 grammes de beurre fondu
-100 grammes de sucre
-Un paquet d'amandes en poudre de 125 gr
-Une livre de fraises en sale état. 

Mélanger les oeufs, la poudre d'amande, le sucre, et le beurre fondu jusqu'à former une crème.
Étendre la pâte sablée dans un moule à tarte, répandre la crème d'amande.
Puis vient la partie la plus funky de l'opération: trier les parties moisies/ pourries des fraises. Enfoncer ce qui est encore bon dans la crème d'amande.
Enfourner trente minutes à 180 degrés.

vendredi 18 mai 2012

Muffins banane et chocolat blanc

Je me moquais, un jour, d'un reportage pourrave sur une brave dame qui n'arrivait pas à faire des meringues, et qui se désolait de ne pas y arriver. Il faut dire qu'elle montait ses blancs à la fourchette, et qu'elle ne les montait pas en neige ferme (et qui en a envie, à la fourchette???) et elle les disposait sur la plaque du four à la cuillère au lieu de prendre une poche à douilles. 
Alors évidemment, elle n'y arrivait pas... 

Je me souviens m'être bien moquée de cette émission. Sauf que là, ça fait deux fois que je rate mes meringues de façon spectaculaire. 
La première fois, j'ai voulu écouter ma fiche cuisine de Elle qui me disait de monter les blancs comme une mayonnaise, avec un sirop fait de sucre juste recouvert d'eau. Sauf que j'ai rien compris, j'ai mis trop d'eau, et je me suis retrouvée avec une bouillasse blanche. 
Et là, qu'est-ce qu'on fait? 
On va quand même pas jeter quatre oeufs et 150 grammes de sucre, quand même?

Du coup, j'ai remis les jaunes dans la bouillie de blanc, j'ai rajouté une petite tasse de farine, des bananes en voie de décès réduites en purée, une larmichette de lait, un sachet de levure, et une tablette de chocolat blanc coupée en petits morceaux. 
Et j'ai versé dans des moules à muffins.
Et en final, c'était pas mauvais! Ça avait un peu la texture d'une génoise, c'était très léger (même si très calorique). 
Mais j'avais quand même bien les boules d'avoir raté ma meringue. 
Ce qui ne m'a pas empêchée d'en foirer une autre deux jours plus tard...

dimanche 13 mai 2012

Riz pilaf aux fruits de mer

Cette recette est, selon moi, une bonne façon d'allier plusieurs envies: on peut en effet cuisiner sain (id est pas trop calorique), à pas cher, avec des produits variés. 
Ici, ma meilleure alliée, ça a été l'amande: pas l'oléagineux, le coquillage. 
Comme le montre cette photo témoin:

En effet, ce coquillage n'est pas très connu, et pourtant, il est très bon marché, et au niveau du goût, c'est vraiment bon.
Alors j'ai pris une livre de ces trucs au Monoprix, deux cent grammes de grosses crevettes cuites, et roulez jeunesse.
Si j'avais eu plus de présence d'esprit, j'aurais pris du chorizo, mais comme je n'en avais pas, j'ai pris du bacon à la place. Un peu dans l'esprit paella.

Une fois prêt à cuisiner, qu'est-ce qu'on fait?
On commence par faire bouillir un demi litre d'eau avec un bouillon cube, puis on réserve.
Ensuite, on met les amandes crues dans une casserole avec une carotte coupée en rondelles, un oignon émincé, plein d'herbes de Provence, et un petit verre de porto (c'est ma recette, je fais ce que je veux). On mouille avec un verre d'eau, et on met sur le feu. Quand les amandes s'ouvrent, elles sont cuites. (ça prend pas beaucoup de temps). On essaie de les réserver au chaud.
On fait griller les tranches de bacon ou de chorizo à feu vif sur une poêle sans matière grasse (la charcuterie en contient suffisamment)
Puis, on fait chauffer un peu d'huile d'olive dans une casserole. On y verse un verre de riz cru, qu'on fait sauter, comme pour un riz pilaf.
Quand les grains sont devenus translucides, on verse une bonne louchée de bouillon de volaille et on brasse bien. Rapidement, les grains gonflent et absorbent, et il faut rajouter du bouillon. Ainsi de suite jusqu'à ce que le riz ait tout absorbé et soit bien cuit.
Au moment du dressage, faire un dôme de riz pilaf, enlever une moitié de la coquille de chaque amande et disposer tout autour, en alternance avec le bacon, et décorer le dôme de riz avec les crevettes.

dimanche 6 mai 2012

Gâteau au yaourt girly.

J'ai quand même de la chance avec Ourson. Là où nombre de garçons refusent tout ce qui est nouveau/ tout ce qui sonne bizarre/ tout ce qu'ils n'ont jamais mangé chez leur mère, Ourson, lui, n'a aucun problème face à un plat végétarien, avec du tofu ou avec des mélanges sucrés-salés bizarres. 
Si je nous mitonne un poisson blanc à la sauce hoisin et des haricots verts bouillis aux herbes, il ne va pas regarder son assiette d'un air dégoûté, demander où est son steak et finir par manger en râlant en avalant une demi baguette de pain entre chaque bouchée. 
Que nenni. 
Alors quand j'ai vu qu'il me restait un yaourt à la mûre dans le frigo, j'ai décidé d'en faire un gâteau, et je savais déjà que j'allais faire un gâteau ROSE parce que j'avais du colorant. 
Mais je savais que Ourson en redemanderait et ne verrait même pas le rose du gâteau si je ne lui en parlais pas. 


Que nous faut-il donc pour faire un gâteau au yaourt simplissime:
(Le gâteau au yaourt, une institution pendant mon enfance).
-Un yaourt (ici, à la mûre).
Ensuite, le pot sert de mesure, donc on prend:
-2 pots de farine
-2 pots de sucre (moi, un pot de miel. J'étais en pleine pénurie de sucre, et si j'avais pris de la mélasse, mes rêves de gâteau rose seraient partis en fumée)
-1/2 pot d'huile
-3 oeufs
-1 sachet de levure chimique
-1 sachet de sucre vanillé

On vide le pot de yaourt dans un saladier. Puis on mesure deux pots de farine, deux pots de sucre ou un de miel si comme moi vous n'avez plus de sucre, le demi pot d'huile, les trois oeufs, la levure, le sucre vanillé, et on mélange. Mon ajout, ça a été une cuillère à café d'arôme de vanille et un demi flacon de colorant rouge. Une fois la pâte mélangée, ça a donné un joli rose tendre.
Cuire au four à 180° pendant 25 minutes. C'est cuit quand une lame de couteau ressort sèche du gâteau.

mardi 1 mai 2012

Soupe au poulet

Je vais commencer par une breaking news: ces derniers jours, on a eu un temps bien pourrave. Mais où était donc passé le printemps?
Je vais en Bretagne chez ma mère, c'était des averses de grêle, des gros orages, de la pluie et un temps tout gris.
Je vais en Picardie embêter les parents d'Ourson et Ourson par la même occasion, et bingo: il a plu, on s'est pelé de froid, et en plus, plus de fioul donc plus de chauffage. (En même temps, je serais le père d'Ourson j'aurais pas recommandé de fioul non plus: à la fin du mois d'avril, et au prix que ça coûte, franchement, autant mettre un rein au Mont de Piété salauds d'industriels du pétrole). Donc, on pique les pulls d'Ourson, on se pelotonne sous un plaid norvégien et on attend patiemment les beaux jours. Le premier jour, pas de balade à cause de la pluie dégueulasse. J'ai presque participé à la pause des volets chez Ourson en fait j'ai surtout paniqué en voyant le père d'Ourson debout sur un rebord de fenêtre, alors qu'il pleuvait, EN CHAUSSONS
Le deuxième jour aurait pu être bien plus agréable. Sauf qu'avec ma constitution minable, et mon corps qui fait n'importe quoi et surtout pas ce que je lui demande (ça t'ennuierait d'être plus résistant et moins dépendant de la bouffe, débile?), je me suis chopé la première crève venue. 
Jovialité quand tu nous tiens, me voilà clouée au lit, terrassée par un fervex (celui à la framboise est définitivement le meilleur de tous, en plus c'est rose), ronflant comme un sonneur, capable de faire une sieste de cinq heures sans me réveiller même quand deux hommes à la voix très grave viennent causer juste à côté de la piaule où je dors. Sans compter la voix de canard et la migraine. 
Et là, il était temps de rentrer retrouver ma mère, venue à Paris garder mon chat, et se faire sept musées en trois jours. 

J'ai guéri, ça arrive. Ma mère repartait pour la Bretagne dimanche matin, et Ourson revenait le dimanche après midi.
Et il est revenu avec quoi? Mmmh? La crève! roulements de tambour

Du coup, le soir, pour l'aider à se remettre et comme j'aime bien jouer les garde malade, j'ai décidé de lui faire une soupe au poulet pour l'aider à se remettre et le consoler. 

Ingrédients:
-Deux blancs de poulet
-Deux cents grammes de fèves surgelées
-Une poignée de girolles surgelées
-Deux oignons
-Cent grammes de penne
-Un bouillon cube volaille et un autre légumes. 
-Une cuillère à café de bouquet garni séché

Cuire les penne comme indiqué sur le paquet, avec le cube de légumes, et réserver.
Ébouillanter les girolles 30 secondes et réserver également.
Dans une casserole remplie d'eau, verser les blancs de poulet coupés en petits dés, les fèves non décongelées, les oignons émincés, le bouillon cube de volaille et les herbes.
Porter à ébullition puis laisser mijoter une demi heure à feu doux.
Au moment du service, répartir les penne dans les assiettes, et verser la soupe chaude par dessus.

Gruau aux cerises

Ma première tentative de flocons d'avoine au four avait été un succès. J'étais toute contente, Ourson aussi, mais le seul souci c'est que ça prenait un peu de temps à préparer. 
Aussi, plus d'un mois après le premier essai, j'ai décidé ce matin d'en refaire. Par miracle, j'étais réveillée et debout avant Ourson (en même temps, quand j'avais la crève, moi aussi je roupillais), alors j'en ai profité. 
Et - fierté suprême - je n'ai pas consulté de recettes avant de commencer! De l'impro totale. 

Que faut-il pour réaliser cet excellent gruau:
-Une tasse de petits flocons d'avoine
-Une tasse de lait
-Une demi tasse de miel
-25 grammes de beurre
-Une tasse et demi de cerises surgelées
-Une demi tasse de poudre d'amande
-Quelques cuillères à soupe de sirop de fraise

Disposer dans le fond d'un plat allant au four les cerises surgelées. Mélanger les flocons d'avoine à la poudre d'amande et verser sur les cerises.
Dans une casserole, faire fondre le miel, le beurre, le sirop de fraise, rajouter le lait, et mélanger. Il n'y a pas besoin de le faire bouillir. 
Verser le lait sur les flocons d'avoine, tapoter le plat pour que le mélange soit bien réparti et plat, et enfourner. 
Vingt minutes à 190° degrés.

Ourson en cuisine: Bouillon chinois au boeuf

Dans la série "je veux suivre des recettes à la lettre", j'ai tenu deux recettes. La troisième, j'ai craqué, j'ai modifié pour faire ce dont j'avais envie à ce moment là. Et Ourson, lui, s'est porté volontaire pour faire le dîner pour peu que je lui liste les étapes sur un papier.

Ça m'a bien fait plaisir, je suis une feignasse de nature, ne l'oublions pas.

Ingrédients: 
-Un paquet de vermicelles de riz fines, type Suzy Wan
-Quelques brins de ciboulette selon à quel point vous êtes accro à la ciboulette fraîche
-Des feuilles de coriandre fraîche
-Deux petites courgettes
-Deux gousses d'ail
-150 grammes de bœuf haché
-De la sauce soja, sauce hoisin, gingembre en poudre au goût.
-Un bouillon cube (légumes, pas volaille ou bœuf)
-Deux cuillères à soupe d'huile d'olive

Étapes:
(je n'ai pas l'air comme ça, mais j'étais tout le temps dans le dos d'Ourson pour suivre ce qu'il faisait... Et il s'est admirablement bien débrouillé)
On commence par faire tremper les vermicelles de riz dans de l'eau bouillante. Puis, il faut ciseler les brins de ciboulette et effeuiller la coriandre, et réserver.
Ensuite, éplucher et couper en dés les courgettes.
Éplucher les gousses d'ail, les couper en deux dans le sens de la longueur et les réserver.
Faire chauffer l'huile dans une casserole. Y faire revenir la viande en remuant pendant trois minutes. Ajouter la ciboulette, l'ail écrasé, la coriandre.
Ajouter la sauce soja, le gingembre, la sauce hoisin, et bien mélanger.
Rajouter un litre d'eau et le bouillon cube, ainsi que les dés de courgette. Porter à ébullition.
Égoutter les vermicelles, les couper un peu avec des ciseaux (l'étape préférée d'Ourson, que les découpages d'enfant n'ont jamais amusé), et les ajouter au bouillon.
Mélanger, et laisser encore cuire quelques minutes.

Et voilà!
Ourson n'avait pas vraiment l'habitude de cuisiner, mais il progresse très vite!

dimanche 29 avril 2012

Gratin de penne quatre fromages

Il n'y a pas de viande dans cette recette. Alors oui, il y a plein de fromage, et en matière de végétarisme j'ai encore beaucoup à faire, mais c'est un plat sans viande, et c'est déjà pas mal. 

Ingrédients:
-400 grammes de penne
-2 aubergines
-40 grammes de fromage de chèvre, autant de parmesan et de gruyère râpés. 
-Une boule de mozzarella. 
-Huile d'olive
-Cerfeuil frais
-Romarin et sauge séchés. 

J'ai suivi aveuglément la recette, et au bout d'un moment, genre juste avant de mettre dans un plat à gratin, je me suis rendu compte que la recette prise était pour quatre personnes. 
Du coup, il a fallu transférer dans deux plats, et  ça nous a fait deux repas. Heureusement que c'était bon, hein. 

On commence par cuire les penne dans un bouillon cube. Ensuite, on les égoutte, puis on épluche les aubergines, qu'on détaille en petits dés, et qu'on fait sauter dans une grosse casserole avec de l'huile d'olive. Quand c'est bon, on rajoute les herbes, puis la mozzarella coupée en dés, le parmesan, le fromage de chèvre coupé en dés lui aussi. On mélange bien, on rajoute les penne, et on re-mélange derechef. 
Là, on verse dans un plat à gratin (ou deux si vous vous êtes, comme moi, plantés dans les proportions), on saupoudre de gruyère râpé, et on enfourne, vingt minutes à 180 degrés.

vendredi 20 avril 2012

Bouillon épicé à la cardamome

J'ai toujours été une fille qui aimait les défis.
Et quand je me dis, tiens, en fait, tu suis JAMAIS une recette à la lettre, je me dis aussi que c'est un nouveau défi à relever.
De plus, autant je sais très bien réussir à la perfection certains trucs (c'est pas le père d'Ourson qui va me contredire depuis qu'il a goûté à mes baklava), autant des trucs basiques comme des pâtes, du riz ou des omelettes, une fois sur deux ça foire.
Du coup, quand j'ai vu sur Cuisine AZ un dossier spécial pâtes, je me suis dit que c'était le moment où jamais.
Donc j'ai arrêté mon choix sur le bouillon épicé à la cardamome.

Alors, premières constatations:
-Je me suis surprise moi même à faire ma liste de courses scrupuleusement, à prendre tout ce qu'il fallait tout bien comme c'était dit. En fait, je suis capable d'être disciplinée...
-J'ai eu l'impression de faire une soupe de sorcière comme quand j'étais petite.
-J'ai réussi la cuisson d'un plat à base de pâtes. (Gloria au plus haut des cieux)


Ingrédients:
-Deux plaques de ravioles. Si comme moi vous ne savez pas lesquelles choisir, sachez que moi j'ai pris celles au basilic. (en même temps c'était ça ou les ravioles du Dauphiné).
-Une carotte
-Un concombre
-Un bouquet de cerfeuil
-4 brins de ciboulette
-Un litre de bouillon de légumes.
-Une cuillère à café de cardamome (comme ils précisaient pas, j'ai décortiqué environ trente gousses pour avoir une cuillère à café pleine de graines. C'était LONG)
-Une cuillère à café de baies roses
-Une cuillère à soupe d'huile d'olive
-Une demi cuillère à café de poivre noir.

Placer les plaques de ravioles au congélateur. Au début, je pris ça un peu à la légère. En fait, il faut vraiment le faire et les laisser assez longtemps. Au moment de les découper et de les plonger dans le bouillon, un peu plus tard, c'est beaucoup plus facile. Quand elles sont un peu plus proches de la température ambiante, elles se collent entre elles, les bougresses. 
Éplucher la carotte et laver le concombre. Couper la carotte en fine julienne et le concombre en bâtonnets. Là aussi, ne zappez pas cette étape. À la fin, ça ne va bouillir que cinq minutes, donc si ça n'est pas coupé fin, ça sera encore cru.
Ciseler la ciboulette et effeuiller le cerfeuil.
Verser le bouillon dans la casserole, ajouter l'huile d'olive, le poivre, la cardamome, et porter à ébullition.
Quand il bout, ajouter la carotte et le concombre et laisser bouillir cinq minutes (qu'est-ce que je disais).
Détacher les ravioles les unes des autres. (Comme c'est la première fois de ma vie que j'en mangeais, en fait, (parce que jusque là je confondais avec les raviolis. J'étais bête.) j'ai été surprise, en fait, il suffit de suivre les découpes et ça vient tout seul. J'avais déjà une paire de ciseaux de prête.)
Plonger les ravioles dans le bouillon, et quand elles remontent à la surface, poursuivre la cuisson une minute.
Verser le bouillon dans une soupière, parsemer de cerfeuil, ciboulette et baies roses.
Servir aussitôt.

Débriefing:
-C'était hyper bon
-A aucun moment je n'ai mis de sel dans ma recette (à part les ravioles et le bouillon cube, mais bon) et ça ne manquait pas.
-En fait, tout était parfaitement équilibré.
-J'ai réussi un plat à base de pâtes.

mardi 17 avril 2012

Tartines de fromage corse

Cette recette mérite une petite mise en situation. 
Imaginez vous un jour de repos à la maison, de retour après quelques jours d'absence. 
Pleine de bonnes intentions, vous nettoyez le frigo avant de faire quelques courses. Une fois ceci fait, après avoir viré un restant de soupe au chou ayant pris vile couleur et vile consistance, vous constatez qu'il vous reste une demi baguette de pain industriel mou, des tomates qui appellent au secours et un morceau de fromage corse oublié dans son emballage au fond du frigo, que si on enlève le moisi il est encore tout bon.
Rajoutez à cela qu'il pleut et qu'il est bientôt l'heure de goûter. En effet, vous vous êtes levée tard ce matin, et quand vous vous êtes mise à table pour manger les croissants qu'Ourson était allé chercher, il était déjà midi. 

Que faire?
Des tartines, voyons! 
D'abord, il n'y a aucune raison pour que le goûter soit systématiquement sucré. 
Ensuite, avec cette recette rapide et simple, on a une belle manière de passer des produits pas très jolis et pas de la première fraîcheur, mais qui ne sont pas périmés alors pourquoi les jeter. 

Comment procéder:
On enlève le moisi du fromage s'il y en a, et on lave les tomates. On coupe le pain en rondelles ou en tranches, moi j'ai fait un peu barbare, j'ai fait des tranches. 
On arrose le pain d'huile d'olive, et on coupe finement les tomates. L'avantage des tomates avancées, c'est qu'elles donnent du jus! (et ça, pour le pain pas beau, c'est un énorme avantage). On détaille aussi son fromage corse en lamelles. Et on répartit les tomates et le fromage sur le pain. 
Si on a des champignons de rabe, on peut aussi en ajouter, moi je n'avais pas. On peut aussi rajouter une foultitude d'herbes séchées, ça s'accordera très bien. Je n'en ai pas mis parce que mon fromage corse est aux herbes et qu'il est déjà très parfumé. 
Et on enfourne, à 180 degrés, jusqu'à ce que le fromage ait fondu/ grillé, à votre convenance.

lundi 16 avril 2012

Testalacon

Je n'ai pas cuisiné aujourd'hui. Enfin, j'ai fait des sandouiches pour le train et le soir on est allé à la brasserie pour le dîner. 
Mais en ressortant un vieux carnet pour faire un test idiot, j'ai retrouvé la liste de résultats d'autres tests que j'avais déjà scrupuleusement noté, à l'époque où j'essayais d'en savoir plus sur moi même. Je me disais qu'en faisant plein de tests sur psychologie.com, j'arriverais peut être à en tirer quelque chose.
J'ai pas été déçue. 
Mais comme j'essaie de battre mon record de posts par mois, je m'en vais vous en faire part, si quelqu'un veut jouer au docteur Freud, il a déjà une base de réflexion. 
Non, je ne paierai pas pour mon analyse. Mais si quelqu'un a une idée pour résoudre ma peur des araignées, ma non-estime de moi chronique, et mes achats compulsifs de culotte pour éléphants, qu'il se manifeste, je peux bien me fendre d'un muffin. 


-Je suis peu influençable.
Eh ouais, chuis comme ça moi. PERSONNE ne peut m'obliger à porter des escarpins à bouts pointus. 

-Je suis sensible au toucher physique
J'espère que là ils entendaient bien "câlin" et non "poing dans la gueule"
-J'accepte la déprime comme une fatalité et je semble croire que le bonheur n'est pas pour moi, que je n'ai plus foi en moi ni en les autres
C'est pas complètement faux, c'était carrément vrai il y a quelques temps, mais maintenant y a Ourson. <3
-J'ai entre 50 et 60 ans d'âge intérieur 
C'était pour çaaaaaaaaa Derrick, le tricot et les tisanes...
-J'ai passionnément besoin d'amour et mon profil est dépendant
Faites moi des câlins. 
-Mes influences érotiques sont indiennes et je suis douée pour l'érotisme. Je suis sensualiste de nature. 
*rires incontrôlés*
-Me faire des amis est loin d'être une priorité
Dire ça à des gens après leur avoir demandé des câlins, c'est un peu raide quand même. 
-Pour moi, l'abandon a aussi du bon. Et il faudrait que je fasse bénéficier mes proches de mon expérience. 
Alors là, honnêtement, on est sur du velours... NON, l'abandon n'a rien de bon, j'ai souffert toute ma vie de peur que ça arrive, c'est arrivé, je l'ai très mal vécu, si mes proches devaient bénéficier de mon expérience ça donnerait pas quelque chose de joli. 
-Mieux vaut rire de la mort. 
Avec des poneys. 
-Mon enfant intérieur est un enfant spontané
Ça tombe bien qu'il soit resté comme ça. Parce qu'avec tout ce que l'enfant que j'étais s'est mangé dans la gueule, elle n'était plus spontanée du tout. 
-J'ai peur de créer des conflits, sans doute parce que j'ai vécu dans une famille émotionnellement ou psychiquement tyrannique ou violente
You're talkin' to me?

-Le sexe renforce mon identité
Euh... Bah.. Cool. 
-Le point fort de ma sex-estime est ma vie fantasmatique
Ne cherchez pas, moi non plus je sais pas ce que ça veut dire "sex-estime"
-Je suis une amoureuse fusionnelle
Par exemple, pour la Saint Valentin, je fais un gâteau en forme de cœur. La première année je l'ai raté et la deuxième ça allait mieux. 
-Je suis plutôt du type corporel 
J'avais dit que je voulais des câlins, mais après un autre test, j'ai envoyé chier tous mes amis. Faudrait savoir quand même. 

-Je fais des insomnies. 
Genre breaking news.





Voilà! Depuis, j'ai mis un frein aux tests de ce type. À une époque, je faisais aussi ceux de facebook, c'est pour ça que je sais quel disciple de Jésus je suis, quel alcool je suis et je sais pas quoi encore. Mais ça aussi, j'ai arrêté. 

Et je suis contente d'avoir retrouvé mon carnet avec des presque listes dedans.

vendredi 13 avril 2012

Macaroni rosé et sa dentelle de gouda gratinée (et sa préciosité de boulette de viande monocouille)

Ou: comment vivre la fin de Top Chef sereinement. 
Étape numéro un: inventer des noms de plats rigolo qui pourraient être au menu dans mon restaurant si j'en avais un oui chef! 

Là, j'ai juste fait un gratin de pâtes. 

Ingrédients:
-250 grammes de macaronis au blé complet (y a des fibres donc c'est BON)
-25 cl de crème liquide
-25 cl de coulis de tomates bio (c'est bio donc c'est BION)
-Deux steaks hachés
-Une cuillère à soupe d'herbes de Provence
-Une cuillère à soupe de sauce soja
-Du gouda que si vous l'utilisez pas vous allez le jeter


Et c'est parti! Bouge ton tutu Jeno!
(Étape numéro deux: parler tout seul en disant des gros mots et en faisant beaucoup de vent avec les bras. Et courir partout pour chercher des trucs. Moi, je veux ma poivrière, je cours jusqu'à la salle de bain, puis je reviens la prendre dans le tiroir à côté de moi au départ). 

Faire cuire les macaronis comme indiqué sur le paquet, voire un peu plus. Pendant ce temps là, façonner des petites boulettes avec le steak haché (les bébés couilles). Dans une petite casserole, mélanger la crème fraîche et le coulis de tomates, touiller, ajouter les herbes de Provence et la sauce soja. 
Égoutter les macaronis, les remettre dans la casserole, verser la sauce tomate du plus bel effet rose girly, touiller. 
Râper autant de gouda que vous avez envie de mettre à gratiner. 
Verser l'ensemble des pâtes dans un plat à gratin. Enfoncer à intervalles réguliers les boulettes de viande. Recouvrir de gouda râpé, enfourner vingt minutes à 180 degrés.
Soumettre à un jury qui dira que: 
-c'est bâclé
-c'est pas du boulot
-vous n'avez pas su sublimer les herbes de Provence, c'est dommage
-Il n'y a pas assez de coeur dans ces macaronis. 
-la sauce tomate ne fait pas revivre les émotions de notre enfance alors que c'est quand même avant tout ce qu'on attend d'un plat à la sauce tomate. 
(Étape 3)

mercredi 11 avril 2012

Locro (ragoût argentin)

J'ai vérifié sur Wiki ce que c'était au juste, pour être sûre de ne pas me planter. Le locro est donc un ragoût à base de courge, de maïs, et de haricots, selon ce puits de sciences. Ce qui est globalement ce que j'ai fait.
Donc: ce n'est pas la recette traditionnelle, MAIS pas trop loin quand même. 
Et c'était vachement bon.
D'accord, si on cherche la petite bête, j'ai utilisé des conserves, et je n'ai pas cuit les viandes à part comme il le fallait, mais bon. Et quand j'ai vérifié sur Marmiton, les proportions étaient prévues pour douze personnes, parce que le locro c'est LE plat familial par excellence. Je sais donc désormais que faire quand j'aurais pondu la douzaine de bébés psychopathes que j'ai l'intention d'avoir. 
Mais pour le moment, on est juste deux psychopathes, je ne suis plus boulimique, et Ourson c'est pas spécialement un gros mangeur. Donc: ma version du locro est simplifiée.
Je n'ai pas d'anecdote en rapport, je ne connais pas l'Argentine, ni d'Argentins, je sais à peine danser le tango (je fais deux fois les enchaînements et après je m'emmêle les pieds), j'ai fait ça comme j'ai fait mes tapas: parce que j'avais envie.
C'est tout.

Ingrédients:
-Une boîte de maïs en grain
-Une boîte de haricots blancs
-Un quartier de courge (moi, j'ai pris de la citrouille)
-Deux beaux oignons
-Deux gousses d'ail
-Un demi chorizo fort
-Deux bonnes tranches de rôti de porc
-Un bouillon cube
-Une cuillère à café de paprika, une autre de cumin, une cuillère à soupe de mélange pour chili, une cuillère à café d'herbes de Provence
-Trois cuillères à soupe de sauce soja.
-Huile d'olive

Dans une cocotte, faire revenir l'oignon émincé et les gousses d'ail épluchées et écrasées.
J'ai lu quelque part qu'il valait mieux éplucher les gousses d'ail et les écraser un quart d'heure en avance. Ça permet à l'ail de libérer toutes les bonnes substances qu'il renferme.
Faire rissoler le porc coupé en morceaux et le chorizo en rondelles. Rajouter la courge coupée en morceaux, les légumes en conserve, les épices, le bouillon cube et mouiller à hauteur. Laisser mijoter au moins une demi heure.

lundi 9 avril 2012

Sauce pour pâtes aux poivrons (et végétarienne, avec ça)

J'ai fait ça pour des spaghettis pour deux personnes. J'avais plein de quartiers de poivrons dans mon congélo, et deux tomates d'une taille ridicule mais qui menaçaient de moisir lamentablement. 

Ingrédients:
-Trois bons poivrons, coupés en dés
-Deux petites tomates
-Un bel oignon
-Deux gousses d'ail
-Une demi cuillère à café de paprika, la même de poivre, une grosse cuillère d'herbes de Provence
-Une demi cuillère à café de gingembre
-Un trait de sauce soja
-Un trait de miel (sans oublier que le poivron a un goût naturellement un peu sucré)
-Deux cuillères à soupe d'huile d'olive.

Faire chauffer l'huile dans une cocotte. Y faire revenir l'oignon émincé et les gousses d'ail écrasées. Couper les poivrons et les tomates en dés, les placer dans la cocotte. Laisser mijoter avec un verre de bouillon de volaille. Rajouter les épices, et laisser mijoter à nouveau.

Soupe au chou

Que je vous raconte. Il faisait un temps superbe depuis quelques jours, et en préparant mes repas en avance, en plus des tapas, j'ai fait quelques salades composées. Et puis, un soir, j'ai préparé le dîner du lendemain, et j'avais une moitié de chou blanc qu'il fallait finir, et de la saucisse fumée. Ni une ni deux, je mets en route une soupe au chou, en demandant à Ourson si ça ne l'embête pas, de manger un plat comme ça, d'hiver, alors que le printemps est bien arrivé.
Ourson n'y voyait aucun problème. 

Le lendemain, le printemps s'était envolé. Il faisait froid, venteux, et en rentrant de la bibliothèque, nous étions bien contents d'avoir cette bonne soupe pour nous réchauffer. 
Ça s'appelle un sacré coup de bol. 

Ingrédients (pour deux personnes): 
-Un demi chou blanc
-Deux petites pommes de terre
-Deux saucisses fumées
-Un bouillon cube
-Une cuillère à café de baies de genièvre
-Une bonne cuillère à café de cumin (moulu, j'avais que ça) 
-Un trait de sauce soja. 

Émincer le chou, et le faire blanchir quelques minutes dans de l'eau bouillante. Égoutter, remettre dans une casserole avec de l'eau froide avec le bouillon cube et les pommes de terre épluchées et coupées en dés, et porter à ébullition. Après avoir cuit à petits bouillons, débiter les saucisses en rondelles et les ajouter. Rajouter les épices et la sauce soja, et laisser mijoter une bonne demi heure. 

samedi 7 avril 2012

Salade improvisée à la va comme j'te...

J'ai essayé de cumuler trois points: 
-il faut que je passe cette putain de réserve de semoule (j'en ai environ pour un siècle)
-j'étais morte en revenant de la bibliothèque mais quelque chose de bien. 
-il nous fallait des légumes. Je fais partie de ces gens un peu naïfs qui pensent sincèrement qu'avec deux oranges et une carotte, c'est bon, on ne ressent pas du tout les effets d'une nuit blanche. Alors avec trois heures de sommeil, une pomme et deux tomates, c'est bon, on est large, on a une putain de patate et on va crever le plafond, c'est sûr. 
Après, que je sois capable de me mettre à pleurer parce que le tourniquet de la bibliothèque ne reconnaît plus ma carte n'a absolument rien à voir avec un problème d'émotivité en lien avec le manque de sommeil.
Ça baigne, je vous dis. 

Pour avoir la pêche comme Jeno et Ourson, les deux spécialistes du grillage en plein câlinou à côté de la machine à café (en bas en sortant de la salle de lecture, il y a des journées où on ne sort pas de la bibliothèque pendant huit heures, hein), suivez cette recette.
Et dormez douze heures si vous le pouvez. 

Ingrédients:
-Un petit verre de semoule
-Deux petites tomates
-Un demi concombre
-Une carotte râpée
-Quelques cornichons à la russe
-Vinaigre balsamique et huile d'olive, au goût. 
-Moutarde à l'ancienne

Faire gonfler la semoule dans deux fois son volume d'eau. Peler la carotte et le concombre, et si vous avez le temps, faire dégorger le concombre émincé. Couper les tomates en dés, les cornichons en tranches. Faire une petite vinaigrette dans un bol à part avec le vinaigre, l'huile, et la moutarde. 
Mélanger les légumes et la semoule, et assaisonner avec la vinaigrette. 

samedi 24 mars 2012

Porc aux prunes (ou comment se la péter à peu de frais)

En ce moment, nos journées sont ainsi faites, à Ourson et moi: lever un peu tard mais pas trop, petit déjeuner, départ pour la bibliothèque, journée de boulot, jusqu'à presque vingt heures, au moment où la bibliothèque ferme. 
Le temps de rentrer, et souvent, le petit déjeuner remonte à sept ou huit heures, voire plus. Nous mangeons régulièrement une cochonnerie au distributeur en milieu d'après midi mais il n'en reste pas moins qu'une fois rentrés, on est morts de faim. 
Et fatigués. 
Dur de faire un bon dîner dans ces conditions. 
Et pourtant, ce soir, en préparation, mon plat m'a pris cinq minutes. La cuisson à peu près quarante minutes, il recommence à faire chaud, on pouvait patienter. 
Et c'était à tomber par terre. 

Comment faire? 
Il suffit d'avoir dans son frigo quelques tranches de porc cru (rôti, côtes ou autre), un pot de confiture (moi, de la prune faite par ma grand mère), de la sauce soja, et du gingembre. 

Dans un plat allant au four, mettre un filet d'huile. Déposer la première tranche de viande, la recouvrir d'une bonne couche de confiture, poser la deuxième tranche, et ainsi de suite. Verser par dessus tout ça une bonne rasade de sauce soja (quatre à six cuillères à soupe), saupoudrer de gingembre.

Et c'est tout!

Après, il suffit de recouvrir de papier alu et de mettre au four, 40 minutes à 200 degrés. 
A mi cuisson, j'ai commencé à faire chauffer de l'eau pour le riz blanc qui accompagnait. 

Je ne me suis pas vraiment foulée, et pourtant, on se serait pendu après nos assiettes.

Dîner de tapas

Je suis faible. 
Les éléments m'influencent. 
Et je crois que depuis que je me trouve jolie en jupe, je suis plus sensible au retour des beaux jours. Ils ne sont plus synonymes de jours où j'aurais systématiquement trop chaud parce que je serais obligée de camoufler mes bourrelets sous des vestes et autre sur-chemise.
Jours où je déprimerai en voyant des filles superbes en jupette et débardeur, quand moi, qu'importe ce que je mets, j'aurais l'air grotesque. 
Aujourd'hui, j'ai mis un haut marin un peu moulant, quoique parfaitement à ma taille, que j'avais dans mon armoire depuis plus d'un an sans avoir encore jamais osé le porter. Avec, j'avais une jupe en jean trop grande et pourtant prise deux tailles en dessous de ce que je mets habituellement. Et sous ma jupe, en dehors de ma culotte, je n'avais rien: rien qui puisse cacher mes jambes, ni legging, ni pantacourt dépassant de la jupe jusqu'en dessous du genou, panty/ short en coton au cas où ma jupe se soulève. 
Et je me suis sentie très bien comme ça. 
Vous me direz, j'ai passé la journée en bibliothèque, les gens qui sont là y sont pour bosser, ils s'en fichent de la tenue, et moi avec. Je ne fais pas ça pour qu'on me remarque.
Je fais ça parce que je vais mieux. 
Et puis, hier, j'ai relu Les Sept Piliers de la Sagesse. Et je ne sais pas trop ce qu'il s'est passé, si c'était le soleil revenu, ou la douceur du soir, ou de repenser à Ourson avec son turban (imaginez un grand slave blond aux yeux vert tendre avec un turban de touareg, bah oui, c'est Peter O'Toole, j'y peux rien), mais brusquement, mes souvenirs de méditerranéenne me sont revenus, et cette fois, sans me rendre triste. 
Stupéfaction. 

Et tout ça s'est concrétisé dans le dîner que j'ai fait pour Ourson et moi. 
(je sais, les tapas c'est espagnol et pas originaire d'Arabie, mais c'est compliqué ce qui se passe dans ma tête, hein). 

Pan con tomate et dire que j'avais dit que c'était la dernière fois que je causais en espagnol
Prenez de belles tranches de pain bien épaisses. Faites les griller avec soin. Épluchez des gousses d'ail, et frottez en le pain grillé. Vous allez sentir la gousse fondre à vue d'oeil. 
Oui, cette recette donne une haleine de chacal, OUI. Mais si tout le monde mange la même chose, personne ne se rendra compte de rien. 
Coupez une tomate bien mûre en deux et frottez en le pain, par dessus l'ail.
Attention: la tomate ramollit le pain grillé. Raison pour laquelle il faut toujours commencer par l'ail. Une fois la tomate passée, il n'y aurait plus moyen de rajouter de l'ail. 
Et c'est tout. 

Omelette au chorizo
Couper un demi chorizo en rondelles, les poêler dans un peu d'huile d'olive. Battre rapidement quatre oeufs avec une cuillère à café de paprika, et verser sur les rondelles de chorizo qui commencent à frire correctement.
Quand elle est bien prise, la retourner sur une assiette (ou n'importe quoi à dimensions de la poêle) et faire glisser à nouveau dans la poêle pour faire cuire de l'autre côté. 

Des légumes pour compenser
Râper deux carottes. Arroser d'un tout petit trait d'huile d'olive, et d'un grand bon trait de vinaigre balsamique. 

Servir les trois en même temps. Croyez moi, c'est une tuerie.

samedi 17 mars 2012

Flocons d'avoine au four (pommes et noisettes)

Je ne sais pas si ça s'est vu, mais je n'aime pas les clichés. et sinon je trouve que la mort c'est nul et j'aime bien les chatons
Honnêtement, parlez moi d'un plombier polonais et je vous savate. 
Sous entendez que je suis radine et alcoolique avec des doigts crochus, le gène de l'alcoolisme vient d'un ancêtre né à Quimper même pour déconner, et ça risque de péter. 

Alors NON, c'est pas parce que je suis française que je sais forcément bien cuisiner. 
Entre nous, quelqu'un qui met du gingembre dans 80% de ses plats et du cumin et de la coriandre dans 100% (sauf les desserts, me prenez pas pour une quiche) ne fait pas exactement terroir français. 

Et je refuse de résumer la cuisine Nord américaine à MacDo. 
En gros, voilà pourquoi je suis systématiquement fourrée sur des blogs cuisine de Québécoises. Ou Canadiennes, si on compte celui des Mennonites.
Je sors avec un athée protestant, RIEN ne me fait peur.
Même pas qu'elles aient loupé l'idée principale de l'épisode de la multiplication des pains.

Et bon, un jour, chez Libellule, une recette de gruau au four. Ça avait l'air hyper bon, et c'était un petit déjeuner qui permettrait de faire changement des oeufs frits au bacon et fromage râpé (une tuerie pourtant).
Sauf que le gruau, j'avais pas la moindre idée de ce que c'était.
Peu à peu, un souvenir est remonté de ma mémoire embrumée.
Le gruau, c'est des flocons d'avoine. 
Le temps de demander confirmation, et je bondissais dans mon naturalia préféré. 

Voici donc ma version feignasse: 

Ingrédients
-Une pomme à cuire
-Une tasse de flocons d'avoine
-Une tasse de lait
-Des petits morceaux de beurre
-Une demi tasse de noisettes
-Un quart de tasse de cassonade. 
-Une cuillère à café de cannelle

Éplucher et couper la pomme en quartier, avant de disposer lesdits quartiers dans le fond du plat. Mélanger les flocons d'avoine, la cassonade, les noisettes et la cannelle dans un plat.
Disposer les morceaux de beurre sur les pommes. Verser par dessus le mélange d'avoine, verser le lait en veillant à ce qu'il soit bien réparti. 
Passer au four pendant vingt minutes.

lundi 12 mars 2012

Les Yeux du Chat

Je sais que je vais plomber l'ambiance, et même pas publier de recette. 
J'ai hésité, et puis il fallait que je le dise quelque part.
Mais voilà, quand mes parents ont décidé d'ouvrir une librairie de bandes dessinées, ils ont cherché un nom. 
Un truc qui accroche. 
Ma mère travaillait déjà pas mal dans l'organisation de festivals/événementiel autour de la bande dessinée. 
Et il y en a un, un dessinateur de génie, qui a dit à mes parents qu'ils pouvaient utiliser le nom d'un de ses albums pour nommer leur librairie sans problème, et ce monsieur ne leur a JAMAIS réclamé de droit d'auteur. Il leur a même offert un dessin qu'ils pouvaient utiliser sans problème, à leur guise, en cartes de visites et autres publicités. 
Cet homme là, c'était Moebius. 
Et c'était un homme bien. 
Ils ne sont pas si nombreux.

samedi 10 mars 2012

Soupe aux tomates que sur les routes d'Espagne dans les années 80 l'été tu trouvais pas mieux.

Ou: comment combler sa mère avec une recette simplissime. 
Je publie parce que je m'ennuie, parce qu'Ourson me manque, et parce que j'ai tellement des courbatures partout qu'autant penser à autre chose. 
Mais bon, c'est VRAIMENT simple.
J'aurais prévenu. 

Ingrédients (pour deux personnes)
-Trois petites patates
-Quatre tomates normales
-Deux gousses d'ail
-Un bouillon cube. 

Je voulais faire frire des oignons, mais ma mère m'a dit que ça lui faisait mal aux yeux, alors bon, je l'ai pas fait. 
Ensuite elle m'a demandé ce qu'il y avait à la télé ce soir, aucun rapport avec la recette mais c'était pour montrer à quel point notre vie est trépidante. 
(La réponse était "que dalle" et ensuite on a regardé Bones). 

Ensuite, il suffit d'éplucher les patates, d'enlever la racine de la queue des tomates, les gousses d'ail, de couper et d'émincer, de mettre dans une casserole, de mouiller à hauteur, de rajouter le bouillon cube, et de laisser cuire une demi heure à une heure, ça dépend de ce que vous avez à faire en attendant. Moi, c'était des fiches.
Mais bon, laissez pas cramer quand même.
Ensuite, on passe au blender.

mercredi 7 mars 2012

Chili sin carne

C'est un chili sans viande. Et je vous préviens, c'est la dernière fois que je cause en espagnol. 
Parce que je me connais, un peu plus et je vais réécouter ça: 
Puis je vais brâmer en chantant par dessus. 
Et au moment du "si ahora tu te vas, no recuperabas, los momentos felices que te hice vivir", ça va me rappeler qu'Ourson n'est pas là jusqu'à dimanche au moins, et puis ça va me rappeler le sud, la Méditerranée, l'époque où j'étais magnifique et bouclée comme une fille brune à la peau blanche des kabyles peut l'être, comme j'aurais voulu qu'Ourson me connaisse, et je vais chialer comme un veau. 
N'insistez pas. 
D'ailleurs à la base, c'était une chanson de Nino Ferrer. Dingue, non?

Sans plus tarder, notre déjeuner de ce midi, à maman et moi. Oui, quand Ourson n'est pas là je m'exile chez ma mère et je vous emmerde

Ingrédients:
-Un oignon
-Un petit poivron rouge
-Une boîte de haricots rouges de taille moyenne
-Une boîte de tomates pelées
-Un bloc de tofu de 200 grammes
-Trois cuillères à soupe d'huile d'olive
-Une cuillère à café d'herbes de provence, une demie de cumin, une de coriandre, une demie de poivre. Si j'avais eu, j'aurais rajouté plein de paprika. 

Émincer l'oignon et le faire revenir dans l'huile d'olive. Émincer le poivron et le rajouter. Mélanger et faire rissoler quelques minutes. Couper le tofu en cube, et rajouter au mélange. 
Mélanger, rajouter les épices, saler s'il y a besoin (oui, je fais des recettes pour les régimes sans sel AUSSI). Rajouter un bon verre d'eau, couvrir et laisser mijoter au moins vingt minutes.

Chou farci

Ceci est encore une recette de ma Maman, que j'ai connue toute mon enfance, mais qui n'a été écrite nulle part, et que j'ai reconstituée, après n'en avoir ni vu ni mangé pendant dix ans et des poussières.

Voici ce que j'ai utilisé:
-Quelques feuilles de chou blanc (genre une quinzaine) (oui, j'en ai fait beaucoup).
-150 à 200 grammes de viande de boeuf haché (techniquement, je crois qu'il faudrait de la chair à saucisse, ou faire à parts égales, mais bon, un peu moins de gras, ça fait pas de mal de temps à autre).
-Deux tiers de verre de riz non cuit
-Un oeuf
-Un bouillon cube
-1 cc de cumin, une demi de poivre, 1 cs d'herbes de Provence.

Procédons:
-Faire blanchir les feuilles de chou quelques minutes dans de l'eau bouillante, pour les faire ramollir sans les cuire complètement. Égoutter.
-Faire cuire le riz avec le bouillon cube pour que ça ait un peu plus de goût. Réserver, laisser refroidir.
-Quand le riz est froid, mélanger avec la viande de boeuf hachée, l'oeuf, les épices, jusqu'à ce que ça fasse une masse un peu compacte (c'est mieux de mélanger à la main)
-Prendre une feuille de chou, déposer une boulette de farce, replier les côtés et rouler les bords. Déposer dans un plat allant au four, et faire ça jusqu'à ce qu'il n'y ait plus ni farce, ni feuille (ou que le plat soit plein).
-Couvrir le plat de papier alu
-Mettre au four vingt minutes à 180 degrés.

mercredi 29 février 2012

Un ptit café? Une recette d'Ourson

Cette recette ne concerne que les cafetières à filtre. 
Je vous mets les proportions pour une cafetière pleine, de huit à douze tasses. Si vous aimez modérément le café, ou si vous avez envie de changement, ou d'un truc qui vous remue le matin, ceci est pour vous. Et même si vous adorez le café, testez. Ça vaut la peine. 

On a essayé plusieurs façons de procéder, et Ourson et moi pensons que c'est celle là la meilleure.
Il vous faut: huit doses de café moulu, trois graines de cardamome verte, deux pincées de cannelle, deux pincées de muscade. 

On commence par mettre un filtre dans la cafetière. Puis, avant de mettre le café, on met une graine de cardamome décortiquée, une pincée de cannelle, et une de muscade. On verse la moitié du café moulu, soit quatre doses. Là, on rajoute les deux autres graines de cardamome décortiquées, le reste de cannelle et de muscade. Et par dessus, l'autre moitié du café moulu. On place dans la cafetière, et on fait couler le café normalement.
Et c'est tout!

mardi 28 février 2012

Soupe mexicaine

Y a des fois, comme ça, on se dit qu'on a pas de bol et qu'on les cumule: moi, par exemple, je râlais depuis quelques temps que j'étais patraque, que j'avais mal au ventre (putain d'hormones), j'étais facilement triste et déprimée (les hormones, c'est naze). Et bien voilà: cet état de santé pas terrible a enfin abouti à quelque chose: j'ai eu la grippe!
Youpi.
Mais cette fois, j'ai pris mes précautions, pas comme la fois  où j'ai tellement laissé traîner mon angine qu'un peu plus et je me retrouvais à l'hosto, et j'ai transformé mon sac à main en armoire à pharmacie.
Effet secondaire parmi tant d'autres: je ne sentais plus le goût de rien. Mon porc à l'ananas a pu être une merveille ou lamentable, je n'en ai rien su, pour moi, il ressemblait à du carton. Comme le riz qui l'accompagnait, comme le chocolat au caramel à cuire qu'on s'est envoyé ensuite avec Ourson.
C'était déprimant. J'avais faim, mais sitôt les premières bouchées avalées, ça m'ennuyait de manger.
Dès que ça a été un peu mieux, je me suis dit que ce qu'il me fallait, c'était un plat avec plein de couleurs. On s'en fout que ça goûte rien, profitons pour rajouter plein de poivre et d'épices, au moins ça fera plaisir à Ourson.

Faut quand même se méfier. La dernière fois que j'ai eu une illumination en mode "je veux de la couleur! je veux de la vitamine! JE VEUX CRÉER!!!", j'ai mixé sept gousses d'ail avec un quart de chou rouge et deux verres d'eau. (Pour ma défense, niveau fièvre j'en étais presque à 40°)
Inutile de vous dire que dès que j'ai recouvré un quart de poil de soupçon d'odorat, cette magnifique soupe violette s'est révélée absolument dégueulasse. 

Là, j'étais quand même mieux niveau fièvre, et d'après Ourson (puisque je ne sentais toujours pas le goût des choses, bah oui), c'était très bon.

Ingrédients: 
-150 grammes de viande de bœuf hachée
-4 petites tomates ou deux grosses
-Un oignon
-Un petit poivron rouge
-Une boîte moyenne de haricots rouges
-Une petite boîte de maïs
-Deux cuillères à soupe d'huile d'olive
-Deux cuillères à soupe de sauce soja
-Une cuillère à café de cumin, une de paprika, une demie de poivre et une entière de gingembre.

Faire revenir l'oignon émincé dans l'huile d'olive (le tout dans une grosse casserole). Rajouter la viande de boeuf jusqu'à ce qu'elle ne soit plus rosée. Ajouter les tomates coupées en dés, le poivron, bien remuer, mouiller à hauteur, rajouter les épices et la sauce soja, et laisser mijoter une bonne demi heure.
Mon conseil, c'est  de rajouter le maïs et les haricots en conserve cinq à dix minutes avant la fin, comme ça ils gardent un semblant de croquant.