Muffins au pavot et à la compote de pommes

Quand je m'ennuie, je fais des muffins.

Quand il y a quelque chose qui traîne dans le frigo et qui doit être passé dans une recette, je fais des muffins. C'est très rare que j'aie une meilleure idée.
Là, c'est pas que je m'ennuyais mais il fallait quand même attendre deux heures trente avant de pouvoir aller me coucher, le temps que mon pain soit cuit. En prime, il me restait quatre blancs d'oeufs dont je savais pas que faire (non, je pouvais pas faire de meringue, j'avais ni sucre glace ni poche à douille), et un pot de compote de pommes dont ma mère -cette sainte femme- arrêtait pas de dire "ah zut, à chaque fois j'oublie d'en proposer à force elle va se périmer". 

Ceci pour dire que ma vie est un drame permanent, avec des rebondissements que même dans Dallas ils en ont pas des comme ça. 

Ingrédients:

-250 grammes de farine au pavot (ou 250 grammes de farine à laquelle on rajoute deux ou trois bonnes cuillères à soupe de pavot) (moi c'était de la farine avec levure intégrée)

-Deux oeufs mais moi j'ai pris mes quatre blancs de reste

-200 grammes de sucre

-15 cl de lait

-100 grammes de beurre fondu

-Une tasse de compote de pommes

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse (c'est moins dur de faire blanchir quand il n'y a pas de jaune). 

Rajouter la farine et mélanger. Incorporer ensuite le lait, le beurre, la compote. 

Verser dans des moules à muffins et cuire une demi heure à 180 degrés.

Soupe indienne (enfin, y a du curry dedans, quoi)

Bon. Moi, j'ai aimé. Pour Ourson, c'était mitigé. D'abord parce que l'eau s'était trop évaporée, et que ça faisait plus "pâtée" que soupe. Mais j'ai tellement fait de frichti dans ma jeunesse que ça ne me choque plus. 

N'empêche que c'était nourrissant, sain, avec plein de fer et de vitamines, l'idéal pour les déprimes passagères (je suis en plein blues en ce moment), et à pas cher. 

Et comme je cherchais à augmenter le nombre de mes recettes, et à varier, j'en profite. 

Ingrédients:

- Trois carottes

- Deux petites pommes de terre

- Une demi tasse de lentilles vertes

- Un bouillon cube

- Une cuillère à café de curry

- Une demi cuillère à café de gingembre

- Une cuillère à café de bouquet garni

Remplir une casserole d'un litre d'eau. Éplucher et détailler les légumes en morceaux et les mettre dans la casserole avec le bouillon cube. Porter à ébullition en rajoutant les lentilles (lesquelles doivent cuire une demi heure au moins). Baisser le feu, rajouter les épices, laisser mijoter à petits bouillons. 

J'ai parsemé de gruyère râpé, parce que j'aime bien.

Porc aux pommes

C'est dans les meilleurs chaudrons qu'on fait les vieilles soupes, il paraît. Moi, à ma grande surprise, je me suis rendue compte, en cherchant à innover pour le dîner, que jamais, au grand jamais, je n'avais fait mon porc aux pommes à Ourson. 

Et pourtant c'est super bon, c'est super simple, et ça tient dans un seul plat. 

J'hallucine. 

Du coup, ça me permet de poster un peu plus ici, ça tombe bien, c'était une de mes bonnes raisons pour 2012. 

Ingrédients: 

-Deux escalopes de porc (j'ai pris ce que j'avais, id est les promos de chez Monop)

-Trois petites pommes de terre ou deux moyennes

-Deux petites pommes

-Une demi cuillère à café de coriandre, et une demi de gingembre

-Huile d'olive

-Un bouillon cube

Faire chauffer deux cuillères à soupe d'huile d'olive dans une casserole. Éplucher et découper les pommes de terre en morceaux, et les verser sur l'huile chaude. Faire rissoler quelques minutes, détailler le porc en lanière, et faire revenir avec les pommes de terre. 

Éplucher les pommes, les couper en morceaux et rajouter au reste, en mélangeant bien à chaque étape pour éviter que ça accroche dans le fond. 

Il y aurait bien sur la solution de tout découper à l'avance et de tout verser en même temps dans le bouillon chaud. Sauf que, avec la première façon de faire, d'abord les pommes de terre gardent un semblant de croquant, ensuite, on évite aux pommes de se transformer en compote, parce qu'on les met en dernier. Astuce. 

Et fin de la parenthèse. 

Quand on a bien mélangé, rajouter deux verres d'eau et le bouillon cube. Verser les épices. Laisser mijoter au moins une demi heure, et faire réduire le bouillon pour éviter de lui donner un aspect soupe.

Pavés de truite

Toujours dans l'optique de varier les menus, après avoir fait trois fois de suite de la viande miel et moutarde, je me suis dit que je n'allais quand même pas refaire une marinade ciboulette érable pour mes pavés de truite en promo. 

Sauf que j'étais un peu charrette à la fac et que j'ai complètement oublié de m'acheter des amandes effilées. Et pour tout dire, j'avais un peu la flemme, après 28 heures d'examen en 4 jours (j'aime la fac, j'aime la vie, je ne suis qu'amour et bonheur), de chercher une recette de truite aux amandes. 

Mais au final, c'était simple, c'était bon, j'étais contente. 

Dans un plat allant au four, verser un fond d'huile, et déposer les pavés de truite, côté peau sur le fond, s'il y a (de la peau). 

Arroser de deux ou trois cuillères à soupe de vinaigre balsamique et parsemer d'herbes de Provence. 

J'ai servi avec une purée maison et des haricots verts en boîte. 

Autant je n'ai rien contre les conserves, autant la purée en poudre, j'aime pas. Ça doit être mon côté vieux jeu qui ressurgit, je préfère mille fois cuire des pommes de terre moi même, les écraser avec mon écrase patate et diluer un peu de lait, que de manger cette saloperie (sans compter le lait qui déborde, merci bien). 

C'était mon coup de gueule du soir. 

Et maintenant, je vais roupiller un peu.

Ragoût de poulet aux tomates

Quand je veux faire changement, je prends les mêmes ingrédients que d'habitude, mais je ne les travaille pas de la même façon. 

C'est naze, mais que voulez vous. Je suis déjà suffisamment perturbée de m'être retrouvée sur le blog de Mennonite Girls Can Cook, et d'y avoir passé des heures. Primo, parce que je ne suis pas religieuse DU TOUT (et encore moins chrétienne, m'enfin bon ça c'est perso) (je sors avec un (athée) protestant cela dit), secundo parce que j'avais encore des vaches de gros clichetons sur la cuisine du nord des Etats-Unis.
Tous ces bouleversements, ça m'épuise.

Ingrédients: 
- Un oignon
- Deux gousses d'ail
- Deux petites carottes
- Trois tomates pelées
- Deux blancs de poulet
- Une cuillère à soupe de farine
- Un verre de bouillon de volaille
- Une cuillère à café d'herbes de Provence, une de cumin, une de coriandre, une de gingembre
- Une cuillère à soupe de miel

Après avoir émincé l'oignon et écrasé l'ail, on fait rissoler dans une cocotte avec de l'huile d'olive. Puis on rajoute le blanc de poulet coupé en cube et on fait rissoler aussi.
On saupoudre de farine, et on fait bien dorer le poulet.
Dans l'intervalle, j'ai pelé mes tomates, une par une, en traversant la cuisine à chaque fois avec ma louche pour aller de la casserole à l'évier... Grosse poilade.
Une fois que le poulet a un peu doré (mais pas complètement cuit), on rajoute les tomates pelées et coupées en dés, le bouillon de volaille, les épices, le miel, on baisse le feu, on couvre, et on laisser mijoter une petite heure.
J'ai servi avec des tagliatelles. Mais honnêtement, vous faites ce que vous voulez.