vendredi 24 juin 2011

Qu'ai-je fait pour la fête de la musique

Culinairement parlant, j'entends. Parce que sinon, ma vie de dépravée ne vous regarde pas.
Pour commencer, sachant que la fête de la musique, c'est aussi la fête de la picole (et que certains de mes proches ont une vache de bonne descente, que je ne remonterais pas à vélo, sachant que ma capacité à tenir l'alcool est de l'ordre du minable. Heureusement que j'ai aussi de vaillantes camarades à qui un verre de kriek suffit à rendre toutes guillerettes (bon, ce jour là spécialement, elles ne tenaient pas la forme... Mais on va se refaire ça!)), j'avais bien conscience qu'il fallait que je mange AVANT.
Et comme je n'allais pas manger toute seule mais que je recevais Ourson et mes amies, j'ai refait des toast coccinelles. La prochaine fois, je prendrais une photo, mais c'est pas très compliqué: on fait griller des rondelles de baguette, on tartine du fromage frais à la ciboulette, on pose une demi tomate cerise sur laquelle on fait une fente pour faire comme si elle avait des ailes, on pose juste devant un quart d'olive noire pour faire la tête de la coccinelle. Ensuite de quoi, on mélange du colorant alimentaire à du fromage à tartiner (la première fois, chez moi, c'était vert, la deuxième, violet), on met dans un petit sac à zip, on perce un trou dans le fond avec une épingle, et bingo, ça fait une mini poche à douille et on peut dessiner les points de la coccinelle sur la tomate cerise.
D'accord, ouvrir un paquet de Curly aurait eu un ratio de rapidité de préparation/ satisfaction des convives bien plus intéressant. Mais mes coccinelles ont un ratio de satisfaction gustatives/ comblement de ma prétention personnelle bien plus avantageux.
En gros: je ne servirais pas de Curly tant que je ne saurais pas les faire moi même, na!
En plus des coccinelles, j'ai aussi fait des petites brochettes toutes simples de brie et de raisins.
Jusque là, niveau équilibre, ça allait à peu près, c'était léger. Tout s'est gâté quand j'ai aussi fait mes biscuits girly gossip, ceux avec des M&M's dedans...
N'empêche que j'avais manifestement pas assez mangé rapport à la quantité de bière ingurgitée (pendant que les grandes personnes, id est Ourson et Antonia, buvaient de la blonde en devisant gaiement, Jeno liquidait son litron de despé à la tequila sans en proposer à personne, et s'étonnait qu'en se levant, houla, ça tourne...) et on est revenus de la fête de la musique avec une dalle de l'enfer, Ourson et moi.
Quand je suis chiffon, mes facultés sont amoindries: je suis incapable d'endormir un soupçon, de rire intelligemment, de m'asseoir avec grâce, de ne pas être très lourde, de ne pas dire de conneries (bon ça en même temps, même sobre, euh...) et j'en passe.
Mais je peux encore faire la bouffe!
Et ça, ça n'a pas de prix.

Ourson, quant à lui, en plus de me servir de paparazi personnel, a réparé une grande injustice.
Il m'a offert ma première barbe à papa.
Et ouais.

1 commentaire:

  1. désolée ma belle, je manquais en effet de fraicheur; mais on remettra ça! et tes biscuits, ainsi que les coccinelles sont une tuerie!

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