dimanche 9 octobre 2011

Sauté de boeuf plus ou moins asiatique (j'ai fait ce que j'ai pu)

Si, comme moi, vous êtes préoccupés par votre transit (mais vous êtes pas obligés de vous taper la honte face au garçon dont vous êtes amoureuse avec une tisane pour le transit, ça, c'est que moi, ça), vous avez forcément une affection particulière pour tout ce qui contient des fibres.
Car les fibres, les enfants, c'est le bien.
A l'instar du hard rock, les fibres, mangez en. 

Je sais... La plupart des chanteurs de rock et de hard rock (et on commence dans les années 50, avec Elvis Presley et sa boulimie) (Elviiiiiiiiiiiiiiiiiiis!!!) n'ont pas été des modèles d'équilibre alimentaire et de soin porté à leur santé. Ils se divisent en fait peu ou prou en deux grandes catégories:
- ceux qui n'ont vraiment pas fait gaffe et pour qui la seule forme de fibre était contenue dans le houblon de leur bière et qui sont décédés à un âge indécent si on considère que Christophe Maé est toujours vivant
- ceux qui n'ont vraiment pas fait gaffe DANS LEUR JEUNESSE mais qui ont arrêté les frais à temps, et qui maintenant, ont même un préparateur physique pour leurs concerts. C'est vous dire si eux, les fibres, ils connaissent. Enfin, je vais pas râler, dans le lot, y en a que je suis assez contente de savoir toujours en vie.

Et là, me vient cette question existentielle: Jimi Hendrix aurait il été le même génie, s'il avait bu du jus de carottes?
(Viens à mon colloque "L'histoire ombellifèrique du rock 'n roll", si toi aussi, cette question te taraude).

SAUF QUE.
Parfois, on va chercher ses fibres dans du chou (quand on aime bien. Sinon, vous allez les chercher où vous voulez, hein. Bon, moi par exemple, j'aime aussi l'odeur quand ça cuit. ça vous la coupe, ça, hein). Mais le chou implique quelques désagréments, entre autre, ballonnements, flatulences, et j'en passe des moins glamour. Sympa quand on est seule, mais pour un dîner romantique, on s'abstiendra.
Et c'est là qu'intervient:
LE CHOU CHINOIS (ça méritait bien des majuscules).

Car imaginez vous que ce brave brassicacé ne donne pas de ballonnements, et se digère très bien. Il apporte aussi plein de vitamines, pour peu qu'on le cuise vite (id est, nul besoin de blanchir les feuilles avant de faire quoi que ce soit.
Aussi, quand j'en ai vu un à un prix abordable chez Monop (fournisseur officiel de ma boulimie depuis 2004), j'ai pris, et j'ai tout de suite eu l'idée d'un sauté de boeuf, dont voici la recette (honnêtement, passer du hard rock aux carottes pour finir sur un plat à base de chou, tu m'étonnes que je sache pas agencer mes idées quand je dois raconter un truc à la fac).

Ingrédients (pour deux personnes) :
- 300 grammes de viande de boeuf hâchée
- Un demi chou chinois (ça réduit pas mal à la cuisson)
- Deux cuillères à soupe d'huile
- Trois ou quatre cuillères à soupe de sauce soja et autant de sauce hoisin
- Deux cuillères à café de gingembre en poudre
- Une cuillère à café de cumin et autant de coriandre
- Deux cuillères à soupe de miel.

Vous l'aurez compris, c'est l'assaisonnement qui fait tout.

Dans une poêle, faire revenir la viande hâchée dans un peu d'huile. Quand elle commence à n'être presque plus rosée, rajouter les sauces soja et hoisin, le gingembre, cumin, coriandre, miel, et bien mélanger.
Quand la viande a bien revenu et que la sauce confit un peu, retirer la viande de la poêle et réserver. Dans la même poêle (moins de vaisselle, moins de gras, Jeno contente), faire revenir le chou coupé grossièrement. Rester près du feu et remuer régulièrement, ça va très vite. Normalement, dix minutes, c'est un maximum.

J'ai servi avec des nouilles chinoises (complètement ratées parce que je suis une sous douée, mais le reste compensait largement)

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